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Une nouvelle version de LAPAL est élaborée par des étudiants de maîtrise de l'Université Paris XIII en 20001, programmée en PHP3 associé à la base de données MySQL : Benoît MOINE, Patricia MICHON, Gregory NONCENT, Benoît PAGET ; également sous la direction de Guy Chaty. Les étudiants ont entièrement repris l'analyse du logiciel à partir d'une structure arborescente et conçu la réalisation des contraintes. Elle est, depuis, en cours d'amélioration.
Une nouvelle version de LAPAL est élaborée par des étudiants de maîtrise de l'Université Paris XIII en 2001, programmée en PHP3 associé à la base de données MySQL : Benoît MOINE, Patricia MICHON, Gregory NONCENT, Benoît PAGET ; également sous la direction de Guy Chaty. Les étudiants ont entièrement repris l'analyse du logiciel à partir d'une structure arborescente et conçu la réalisation des contraintes. Elle est, depuis, en cours d'amélioration.
C'est ce qui conduisit Paul Braffort et Jacques Roubaud à proposer, en juillet 1981, la création d'un groupe nouveau, se consacrant exclusivement au couple « Littérature/Informatique » : l'ALAMO (Atelier de Littérature Assistée par la Mathématique et les Ordinateurs) où se retrouveraient des oulipiens, mais aussi d'autres écrivains, des enseignants et des chercheurs intéressés par la linguistique, l'Intelligence Artificielle ou la pédagogie.Ce groupe comprenait à l'origine Simone Balazard, Jean-Pierre Balpe, Marcel Benabou, Mario Borillo, Michel Bottin, Paul Braffort, Paul Fournel, Pierre Lusson et Jacques Roubaud, rejoints plus tard par Anne Dicky, Michèle Ignazi, Josiane Joncquel-Patris, Jacques Jouet, Nicole Modiano, Héloïse Neefs, Paulette Perec et Agnès Sola puis Éric Joncquel, Guy Chaty et Jean-Phippe Roussilhe. Notre premier rapport parut dans le numéro d'Action poétique, consacré à l'ALAMO et publié sous la direction de Jean-Pierre Balpe1.
C'est ce qui conduisit Paul Braffort et Jacques Roubaud à proposer, en juillet 1981, la création d'un groupe nouveau, se consacrant exclusivement au couple « Littérature/Informatique » : l'ALAMO (Atelier de Littérature Assistée par la Mathématique et les Ordinateurs) où se retrouveraient des oulipiens, mais aussi d'autres écrivains, des enseignants et des chercheurs intéressés par la linguistique, l'Intelligence Artificielle ou la pédagogie.Ce groupe comprenait à l'origine Simone Balazard, Jean-Pierre Balpe, Marcel Benabou, Mario Borillo, Michel Bottin, Paul Braffort, Paul Fournel, Pierre Lusson et Jacques Roubaud, rejoints plus tard par Anne Dicky, Michèle Ignazi, Josiane Joncquel-Patris, Jacques Jouet, Nicole Modiano, Héloïse Neefs, Paulette Perec et Agnès Sola puis Éric Joncquel, Guy Chaty et Jean-Philippe Roussilhe. Notre premier rapport parut dans le numéro d'Action poétique, consacré à l'ALAMO et publié sous la direction de Jean-Pierre Balpe1.
C'est ce qui conduisit Paul Braffort et Jacques Roubaud à proposer, en juillet 1981, la création d'un groupe nouveau, se consacrant exclusivement au couple « Littérature/Informatique » : l'ALAMO (Atelier de Littérature Assistée par la Mathématique et les Ordinateurs) où se retrouveraient des oulipiens, mais aussi d'autres écrivains, des enseignants et des chercheurs intéressés par la linguistique, l'Intelligence Artificielle ou la pédagogie.Ce groupe comprenait à l'origine Simone Balazard, Jean-Pierre Balpe, Marcel Benabou, Mario Borillo, Michel Bottin, Paul Braffort, Paul Fournel, Pierre Lusson et Jacques Roubaud, rejoints plus tard par Anne Dicky, Michèle Ignazi, Josiane Joncquel-Patris, Jacques Jouet, Nicole Modiano, Héloïse Neefs, Paulette Perec et Agnès Sola puis Guy Chaty et Jean-Phippe Roussilhe. Notre premier rapport parut dans le numéro d'Action poétique, consacré à l'ALAMO et publié sous la direction de Jean-Pierre Balpe1.
C'est ce qui conduisit Paul Braffort et Jacques Roubaud à proposer, en juillet 1981, la création d'un groupe nouveau, se consacrant exclusivement au couple « Littérature/Informatique » : l'ALAMO (Atelier de Littérature Assistée par la Mathématique et les Ordinateurs) où se retrouveraient des oulipiens, mais aussi d'autres écrivains, des enseignants et des chercheurs intéressés par la linguistique, l'Intelligence Artificielle ou la pédagogie.Ce groupe comprenait à l'origine Simone Balazard, Jean-Pierre Balpe, Marcel Benabou, Mario Borillo, Michel Bottin, Paul Braffort, Paul Fournel, Pierre Lusson et Jacques Roubaud, rejoints plus tard par Anne Dicky, Michèle Ignazi, Josiane Joncquel-Patris, Jacques Jouet, Nicole Modiano, Héloïse Neefs, Paulette Perec et Agnès Sola puis Éric Joncquel, Guy Chaty et Jean-Phippe Roussilhe. Notre premier rapport parut dans le numéro d'Action poétique, consacré à l'ALAMO et publié sous la direction de Jean-Pierre Balpe1.
Quel serait le style d'un automate littéraire? Je pense que sa vraie vocation serait le classicisme : le banc d'essai d'une machine poético-électronique sera la production d'œuvres traditionnelles, de poésies à formes métriques closes, de romans armés de toutes leurs règles.\\
Quel serait le style d'un automate littéraire ? Je pense que sa vraie vocation serait le classicisme : le banc d'essai d'une machine poético-électronique sera la production d'œuvres traditionnelles, de poésies à formes métriques closes, de romans armés de toutes leurs règles.\\
Pour ceux qu'inquiète la mise en œuvre des technologies nouvelles au service de la création artistique, nous voudrions rappeler les analyses prémonitoires d'Italo Calvino qui déclarait, bien avant que les réalisations soient au rendez-vous :
Pour ceux qu'inquiète la mise en œuvre des technologies nouvelles au service de la création artistique, nous voudrions rappeler les analyses prémonitoires d'Italo Calvino qui déclarait, bien avant que les réalisations soient au rendez-vous2 :
Plus près de nous, Philippe Jaffeux utilise également l'ordinateur : « …il s'inscrit dans la continuité d'expériences artistiques contemporaines, devenues à leur tour traditions, comme celles du texte à contraintes qu'a popularisée l'Oulipo, croisées à celles des poésies concrète, visuelle, numérique, pour reprendre une énumération de l'auteur ».
Plus près de nous, Philippe Jaffeux utilise également l'ordinateur : « …il s'inscrit dans la continuité d'expériences artistiques contemporaines, devenues à leur tour traditions, comme celles du texte à contraintes qu'a popularisée l'Oulipo, croisées à celles des poésies concrète, visuelle, numérique, pour reprendre une énumération de l'auteur »3.
ALAMO est un outil pour ceux que s'intéressent aux générateurs de textes. Rappelons que des écrivains célèbres ou moins connus ont inventé différentes manières de produire des textes. Dans un numéro de la revue Poésie première consacré à l'humour des poètes contemporains, nous avons évoqué les écrivains qui utilisent le calembour comme générateur de textes5 : Michel Leiris, Raymond Queneau, Claude Simon,... Leiris les nomment « calembours poétiques », qui disséminent le signifiant (par exemple dans Aurora). Chez Simon, les jeux de mots font construire et avancer le texte, mais il ne faut pas oublier que les associations de signifiants relèvent essentiellement de l'imaginaire de l'auteur. Nous pouvons aussi dans le même ordre d'idée de générateur de textes faire allusion à Henri Michaux. ALAMO ne repose pas sur les mêmes principes. Prolongement informatique de l'OULIPO, il est basé sur la notions de contraintes, celles d'abord de la structure imposée. Ensuite il utilise la force de l'aléatoire qui démultiplie les possibilités. Mais là aussi les corpus et les structures proposés relèvent essentiellement de l'imaginaire de l'auteur.
ALAMO est un outil pour ceux que s'intéressent aux générateurs de textes. Rappelons que des écrivains célèbres ou moins connus ont inventé différentes manières de produire des textes. Dans un numéro de la revue Poésie première consacré à l'humour des poètes contemporains, nous avons évoqué les écrivains qui utilisent le calembour comme générateur de textes5 : Michel Leiris, Raymond Queneau, Claude Simon,... Leiris les nomment « calembours poétiques », qui disséminent le signifiant (par exemple dans Aurora). Chez Simon, les jeux de mots font construire et avancer le texte, mais il ne faut pas oublier que les associations de signifiants relèvent essentiellement de l'imaginaire de l'auteur. Nous pouvons aussi dans le même ordre d'idée de générateur de textes faire allusion à Henri Michaux4. ALAMO ne repose pas sur les mêmes principes. Prolongement informatique de l'OULIPO, il est basé sur la notions de contraintes, celles d'abord de la structure imposée. Ensuite il utilise la force de l'aléatoire qui démultiplie les possibilités. Mais là aussi les corpus et les structures proposés relèvent essentiellement de l'imaginaire de l'auteur.
ALAMO est un outil pour ceux que s'intéressent aux générateurs de textes. Rappelons que des écrivains célèbres ou moins connus ont inventé différentes manières de produire des textes. Dans un numéro de la revue Poésie première consacré à l'humour des poètes contemporains, nous avons évoqué les écrivains qui utilisent le calembour comme générateur de textes : Michel Leiris, Raymond Queneau, Claude Simon,... Leiris les nomment « calembours poétiques », qui disséminent le signifiant (par exemple dans Aurora). Chez Simon, les jeux de mots font construire et avancer le texte, mais il ne faut pas oublier que les associations de signifiants relèvent essentiellement de l'imaginaire de l'auteur. Nous pouvons aussi dans le même ordre d'idée de générateur de textes faire allusion à Henri Michaux. ALAMO ne repose pas sur les mêmes principes. Prolongement informatique de l'OULIPO, il est basé sur la notions de contraintes, celles d'abord de la structure imposée. Ensuite il utilise la force de l'aléatoire qui démultiplie les possibilités. Mais là aussi les corpus et les structures proposés relèvent essentiellement de l'imaginaire de l'auteur.
ALAMO est un outil pour ceux que s'intéressent aux générateurs de textes. Rappelons que des écrivains célèbres ou moins connus ont inventé différentes manières de produire des textes. Dans un numéro de la revue Poésie première consacré à l'humour des poètes contemporains, nous avons évoqué les écrivains qui utilisent le calembour comme générateur de textes5 : Michel Leiris, Raymond Queneau, Claude Simon,... Leiris les nomment « calembours poétiques », qui disséminent le signifiant (par exemple dans Aurora). Chez Simon, les jeux de mots font construire et avancer le texte, mais il ne faut pas oublier que les associations de signifiants relèvent essentiellement de l'imaginaire de l'auteur. Nous pouvons aussi dans le même ordre d'idée de générateur de textes faire allusion à Henri Michaux. ALAMO ne repose pas sur les mêmes principes. Prolongement informatique de l'OULIPO, il est basé sur la notions de contraintes, celles d'abord de la structure imposée. Ensuite il utilise la force de l'aléatoire qui démultiplie les possibilités. Mais là aussi les corpus et les structures proposés relèvent essentiellement de l'imaginaire de l'auteur.
Outre la possibilité de se fabriquer des programmes de génération de textes, il existe toujours sur le site ALAMO les programmes conçus ou modernisés par Michel Bottin, Paul Braffort, Marcel Benabou, Jacques Roubaud dans la rubrique programmes1 qui fournissent une production à chaque clic.
Outre la possibilité de se fabriquer des programmes de génération de textes, il existe toujours sur le site ALAMO les programmes conçus ou modernisés par Michel Bottin, Paul Braffort, Marcel Benabou, Jacques Roubaud dans la rubrique Programmes qui fournissent une production à chaque clic.
apparenté — des vies brèves. SELTS fut alors généralisé pour devenir SEL (Synthèse Elégante de Littérature). Dans ce nouveau système, Simone Balazard et Nicole Modiano conçurent un système de génération de textes dramatiques baptisé SCENARIO (fondé sur un principe imaginé par Etienne Souriau et prolongé par Léon Bopp).
apparenté — des vies brèves. SELTS fut alors généralisé pour devenir SEL (Synthèse Elégante de Littérature). Dans ce nouveau système, Simone Balazard et Nicole Modiano conçurent un système de génération de textes dramatiques baptisé SCENARIO (fondé sur un principe imaginé par Etienne Souriau et prolongé par Léon Bopp9).
CAVF et LAPAL donne à l'écrivain le plaisir de pouvoir créer des textes, de découvrir ce qui sort sur l’écran ou sur l’imprimante - on a parfois de bonnes surprises - le plaisir d’imaginer de nouvelles idées de création. L'écrivain a tout le loisir de ne retenir que les productions intéressantes. Celles-ci seront d'autant plus nombreuses que les corpus seront copieux.
CAVF et LAPAL donnent à l'écrivain le plaisir de pouvoir créer des textes, de découvrir ce qui sort sur l’écran ou sur l’imprimante - on a parfois de bonnes surprises - le plaisir d’imaginer de nouvelles idées de création. L'écrivain a tout le loisir de ne retenir que les productions intéressantes. Celles-ci seront d'autant plus nombreuses que les corpus seront copieux.
technologies nouvelles. Ce fut d'ailleurs l’objet du colloque organisé conjointement par le Ministère de la Culture et le Ministère de la Recherche et de la Technologie10, en 1982, et où fut annoncée officiellement la fondation de l'ALAMO.
technologies nouvelles. Ce fut d'ailleurs l’objet du colloque organisé conjointement par le Ministère de la Culture et le Ministère de la Recherche et de la Technologie8, en 1982, et où fut annoncée officiellement la fondation de l'ALAMO.
C'est ce qui conduisit Paul Braffort et Jacques Roubaud à proposer, en juillet 1981, la création d'un groupe nouveau, se consacrant exclusivement au couple « Littérature/Informatique » : l'ALAMO (Atelier de Littérature Assistée par la Mathématique et les Ordinateurs) où se retrouveraient des oulipiens, mais aussi d'autres écrivains, des enseignants et des chercheurs intéressés par la linguistique, l'Intelligence Artificielle ou la pédagogie.Ce groupe comprenait à l'origine Simone Balazard, Jean-Pierre Balpe, Marcel Benabou, Mario Borillo, Michel Bottin, Paul Braffort, Paul Fournel, Pierre Lusson et Jacques Roubaud, rejoints plus tard par Anne Dicky, Michèle Ignazi, Josiane Joncquel-Patris, Jacques Jouet, Nicole Modiano, Héloïse Neefs, Paulette Perec et Agnès Sola puis Guy Chaty et Jean-Phippe Roussilhe. Notre premier rapport parut dans le numéro d'Action poétique, consacré à l'ALAMO et publié sous la direction de Jean-Pierre Balpe11.
C'est ce qui conduisit Paul Braffort et Jacques Roubaud à proposer, en juillet 1981, la création d'un groupe nouveau, se consacrant exclusivement au couple « Littérature/Informatique » : l'ALAMO (Atelier de Littérature Assistée par la Mathématique et les Ordinateurs) où se retrouveraient des oulipiens, mais aussi d'autres écrivains, des enseignants et des chercheurs intéressés par la linguistique, l'Intelligence Artificielle ou la pédagogie.Ce groupe comprenait à l'origine Simone Balazard, Jean-Pierre Balpe, Marcel Benabou, Mario Borillo, Michel Bottin, Paul Braffort, Paul Fournel, Pierre Lusson et Jacques Roubaud, rejoints plus tard par Anne Dicky, Michèle Ignazi, Josiane Joncquel-Patris, Jacques Jouet, Nicole Modiano, Héloïse Neefs, Paulette Perec et Agnès Sola puis Guy Chaty et Jean-Phippe Roussilhe. Notre premier rapport parut dans le numéro d'Action poétique, consacré à l'ALAMO et publié sous la direction de Jean-Pierre Balpe1.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue7. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales12.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue7. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales13.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue14. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales15.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue7. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales16.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue7. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales19.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue14. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales20.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue21. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales22.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue7. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales23.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue24. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales25.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue26. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales27.
technologies nouvelles. Ce fut d'ailleurs l’objet du colloque organisé conjointement par le Ministère de la Culture et le Ministère de la Recherche et de la Technologie, en 1982, et où fut annoncée officiellement la fondation de l'ALAMO.
technologies nouvelles. Ce fut d'ailleurs l’objet du colloque organisé conjointement par le Ministère de la Culture et le Ministère de la Recherche et de la Technologie28, en 1982, et où fut annoncée officiellement la fondation de l'ALAMO.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue29. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales30.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue31. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales32.
C'est ce qui conduisit Paul Braffort et Jacques Roubaud à proposer, en juillet 1981, la création d'un groupe nouveau, se consacrant exclusivement au couple « Littérature/Informatique » : l'ALAMO (Atelier de Littérature Assistée par la Mathématique et les Ordinateurs) où se retrouveraient des oulipiens, mais aussi d'autres écrivains, des enseignants et des chercheurs intéressés par la linguistique, l'Intelligence Artificielle ou la pédagogie.Ce groupe comprenait à l'origine Simone Balazard, Jean-Pierre Balpe, Marcel Benabou, Mario Borillo, Michel Bottin, Paul Braffort, Paul Fournel, Pierre Lusson et Jacques Roubaud, rejoints plus tard par Anne Dicky, Michèle Ignazi, Josiane Joncquel-Patris, Jacques Jouet, Nicole Modiano, Héloïse Neefs, Paulette Perec et Agnès Sola puis Guy Chaty et Jean-Phippe Roussilhe. Notre premier rapport parut dans le numéro d'Action poétique, consacré à l'ALAMO et publié sous la direction de Jean-Pierre Balpe33.
C'est ce qui conduisit Paul Braffort et Jacques Roubaud à proposer, en juillet 1981, la création d'un groupe nouveau, se consacrant exclusivement au couple « Littérature/Informatique » : l'ALAMO (Atelier de Littérature Assistée par la Mathématique et les Ordinateurs) où se retrouveraient des oulipiens, mais aussi d'autres écrivains, des enseignants et des chercheurs intéressés par la linguistique, l'Intelligence Artificielle ou la pédagogie.Ce groupe comprenait à l'origine Simone Balazard, Jean-Pierre Balpe, Marcel Benabou, Mario Borillo, Michel Bottin, Paul Braffort, Paul Fournel, Pierre Lusson et Jacques Roubaud, rejoints plus tard par Anne Dicky, Michèle Ignazi, Josiane Joncquel-Patris, Jacques Jouet, Nicole Modiano, Héloïse Neefs, Paulette Perec et Agnès Sola puis Guy Chaty et Jean-Phippe Roussilhe. Notre premier rapport parut dans le numéro d'Action poétique, consacré à l'ALAMO et publié sous la direction de Jean-Pierre Balpe34.
C'est ce qui conduisit Paul Braffort et Jacques Roubaud à proposer, en juillet 1981, la création d'un groupe nouveau, se consacrant exclusivement au couple « Littérature/Informatique » : l'ALAMO (Atelier de Littérature Assistée par la Mathématique et les Ordinateurs) où se retrouveraient des oulipiens, mais aussi d'autres écrivains, des enseignants et des chercheurs intéressés par la linguistique, l'Intelligence Artificielle ou la pédagogie.Ce groupe comprenait à l'origine Simone Balazard, Jean-Pierre Balpe, Marcel Benabou, Mario Borillo, Michel Bottin, Paul Braffort, Paul Fournel, Pierre Lusson et Jacques Roubaud, rejoints plus tard par Anne Dicky, Michèle Ignazi, Josiane Joncquel-Patris, Jacques Jouet, Nicole Modiano, Héloïse Neefs, Paulette Perec et Agnès Sola puis Guy Chaty et Jean-Phippe Roussilhe. Notre premier rapport parut dans le numéro d'Action poétique, consacré à l'ALAMO et publié sous la direction de Jean-Pierre Balpe.
C'est ce qui conduisit Paul Braffort et Jacques Roubaud à proposer, en juillet 1981, la création d'un groupe nouveau, se consacrant exclusivement au couple « Littérature/Informatique » : l'ALAMO (Atelier de Littérature Assistée par la Mathématique et les Ordinateurs) où se retrouveraient des oulipiens, mais aussi d'autres écrivains, des enseignants et des chercheurs intéressés par la linguistique, l'Intelligence Artificielle ou la pédagogie.Ce groupe comprenait à l'origine Simone Balazard, Jean-Pierre Balpe, Marcel Benabou, Mario Borillo, Michel Bottin, Paul Braffort, Paul Fournel, Pierre Lusson et Jacques Roubaud, rejoints plus tard par Anne Dicky, Michèle Ignazi, Josiane Joncquel-Patris, Jacques Jouet, Nicole Modiano, Héloïse Neefs, Paulette Perec et Agnès Sola puis Guy Chaty et Jean-Phippe Roussilhe. Notre premier rapport parut dans le numéro d'Action poétique, consacré à l'ALAMO et publié sous la direction de Jean-Pierre Balpe35.
Paul Braffort, Guy Chaty, Josiane Joncquel-Patris
Paul Braffort, Guy Chaty, Josiane Joncquel-Patris1 Paul Braffort, La littérature assistée par ordinateur, Action poétique n°95, 1984, p.12
2 Italo Calvino : Cybernétique et fantasmes ou de la littérature comme processus combinatoire in La machine littérature, Seuil 1984, p. 18.
3 Claude Vercey, revue Décharge, n° 157, mars 2013.
4 Guy Chaty, Du bon usage de la contrainte, Poésie/première, n°28, mars-juin 2004, Editinter
5 http://perso.ensad.fr/~longa/QNPI.htmlhttp://perso.ensad.fr/~longa/QNPI.html et http://cazes.cnam.fr/QNPI/Actes/Braffort.htmlhttp://perso.ensad.fr/~longa/QNPI.html
6 Compte-rendu dans le journal le Parisien du 7 mai 2006.
7 OULIPO, Atlas de Littérature Potentielle, Gallimard 1981
8 Actes de la journée “Recherche, Technologie, Création”, ministères de la Culture, de la Recherche et de la Technologie, 1982
9 Séminaire du Collège International de Philosophie : Les problématiques de l'espace à l'intersection de la Science et de la Littérature, avril/juin 1994 avec Paul Braffort, Josiane Joncquel-Patris, Isabelle Krzykowski et Chantal Michel.
10 Actes de la journée “Recherche, Technologie, Création”, ministères de la Culture, de la Recherche et de la Technologie, 1982
11 Paul Braffort, La littérature assistée par ordinateur, Action poétique n°95, 1984, p.12
12 Exemple : La vie mode d'emploi, de Georges Pérec, Hachette 1978, aux contraintes nombreuses et compliquées.
13 Exemple : La vie mode d'emploi, de Georges Pérec, Hachette 1978, aux contraintes nombreuses et compliquées.
14 Warning: Footnote '#001' referenced but not defined.
15 Exemple : La vie mode d'emploi, de Georges Pérec, Hachette 1978, aux contraintes nombreuses et compliquées.
16 Exemple : La vie mode d'emploi, de Georges Pérec, Hachette 1978, aux contraintes nombreuses et compliquées.
17 Atlas de Littérature Potentielle, Gallimard 1981
18 Atlas de Littérature Potentielle, Gallimard 1981
19 Exemple : La vie mode d'emploi, de Georges Pérec, Hachette 1978, aux contraintes nombreuses et compliquées.
20 Exemple : La vie mode d'emploi, de Georges Pérec, Hachette 1978, aux contraintes nombreuses et compliquées.
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22 Exemple : La vie mode d'emploi, de Georges Pérec, Hachette 1978, aux contraintes nombreuses et compliquées.
23 Exemple : La vie mode d'emploi, de Georges Pérec, Hachette 1978, aux contraintes nombreuses et compliquées.
24 OULIPO, Atlas de Littérature Potentielle, Gallimard 1981
25 Exemple : La vie mode d'emploi, de Georges Pérec, Hachette 1978, aux contraintes nombreuses et compliquées.
26 001
27 Exemple : La vie mode d'emploi, de Georges Pérec, Hachette 1978, aux contraintes nombreuses et compliquées.
28 Actes de la journée “Recherche, Technologie, Création”, ministères de la Culture, de la Recherche et de la Technologie, 1982
29 OULIPO, Atlas de Littérature Potentielle, Gallimard 1981
30 Exemple : La vie mode d'emploi, de Georges Pérec, Hachette 1978, aux contraintes nombreuses et compliquées.
31 OULIPO, Atlas de Littérature Potentielle, Gallimard 1981
32 Exemple : La vie mode d'emploi, de Georges Pérec, Hachette 1978, aux contraintes nombreuses et compliquées.
33 Paul Braffort, La littérature assistée par ordinateur, Action poétique n°95, 1984,p.12
34 Paul Braffort, La littérature assistée par ordinateur, Action poétique n°95, 1984, p.12
35 Paul Braffort, La littérature assistée par ordinateur, Action poétique n°95, 1984,p.12
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue36. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales37.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue38. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales39.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue7. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales40.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue41. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales42.
Paul Braffort, Guy Chaty, Josiane Joncquel-Patris
Paul Braffort, Guy Chaty, Josiane Joncquel-Patris
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue14. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales43.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue7. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales44.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue45. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales46.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue14. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales47.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue49. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue50. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales51.
Paul Braffort, Guy Chaty, Josiane Joncquel-Patris
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L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue7. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue53. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales.
Paul Braffort, Guy Chaty, Josiane Joncquel-Patris
Paul Braffort, Guy Chaty, Josiane Joncquel-Patris
Paul Braffort, Guy Chaty, Josiane Joncquel-Patris
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L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue54. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue7. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue55. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue54. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue57. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales.
Paul Braffort, Guy Chaty, Josiane Joncquel-Patris
Paul Braffort, Guy Chaty, Josiane Joncquel-Patris
(:*toc Table des matières:)
D. Place d'ALAMO dans la modernité
Paul Braffort, Guy Chaty, Josiane Joncquel-Patris
Paul Braffort, Guy Chaty, Josiane Joncquel-Patris
D. Place d'ALAMO dans la modernité
ALAMO est un outil pour ceux que s'intéressent aux générateurs de textes. Rappelons que des écrivains célèbres ou moins connus ont inventé différentes manières de produire des textes. Dans un numéro de la revue Poésie première consacré à l'humour des poètes contemporains, nous avons évoqué les écrivains qui utilisent le calembour comme générateur de textes : Michel Leiris, Raymond Queneau, Claude Simon,... Leiris les nomment « calembours poétiques », qui disséminent le signifiant (par exemple dans Aurora). Chez Simon, les jeux de mots font construire et avancer le texte, mais il ne faut pas oublier que les associations de signifiants relèvent essentiellement de l'imaginaire de l'auteur. Nous pouvons aussi dans le même ordre d'idée de générateur de textes faire allusion à Henri Michaux. ALAMO ne repose pas sur les mêmes principes. Prolongement informatique de l'OULIPO, il est basé sur la notions de contraintes, celles d'abord de la structure imposée. Ensuite il utilise la force de l'aléatoire qui démultiplie les possibilités. Mais là aussi les corpus et les structures proposés relèvent essentiellement de l'imaginaire de l'auteur.
Plus près de nous, Philippe Jaffeux utilise également l'ordinateur : « …il s'inscrit dans la continuité d'expériences artistiques contemporaines, devenues à leur tour traditions, comme celles du texte à contraintes qu'a popularisée l'Oulipo, croisées à celles des poésies concrète, visuelle, numérique, pour reprendre une énumération de l'auteur ».
Il a fait l'objet de publications dans diverses revues de poésie, dont Poésie/première n°56.
Pour ceux qu'inquiète la mise en œuvre des technologies nouvelles au service de la création artistique, nous voudrions rappeler les analyses prémonitoires d'Italo Calvino qui déclarait, bien avant que les réalisations soient au rendez-vous :
Quel serait le style d'un automate littéraire? Je pense que sa vraie vocation serait le classicisme : le banc d'essai d'une machine poético-électronique sera la production d'œuvres traditionnelles, de poésies à formes métriques closes, de romans armés de toutes leurs règles.
[…]
La vraie machine littéraire sera celle qui sentira elle-même le besoin de produire du désordre, mais comme réaction à une précédente production d'ordre; celle qui produira de l'avant-garde pour débloquer ses propres circuits, engorgés par une trop longue production de classicisme. Et, de fait, étant donné que les développements de la cybernétique portent sur les machines capables d'apprendre, de changer leurs propres programmes, d'étendre leur sensibilité et leurs besoins, rien ne nous interdit de prévoir une machine littéraire qui, à un moment donné, ressente l'insatisfaction de son traditionnalisme et se mette à proposer de nouvelles façons d'entendre l'écriture, à bouleverser complètement ses propres codes
[…]
Telle serait une littérature capable de correspondre parfaitement à une hypothèse théorique, c'est-à-dire, en fin de compte, la littérature.
CAVF et LAPAL donne à l'écrivain le plaisir de pouvoir créer des textes, de découvrir ce qui sort sur l’écran ou sur l’imprimante - on a parfois de bonnes surprises - le plaisir d’imaginer de nouvelles idées de création. L'écrivain a tout le loisir de ne retenir que les productions intéressantes. Celles-ci seront d'autant plus nombreuses que les corpus seront copieux.
ALAMO présente aussi un intérêt pédagogique très important : d’une manière amusante, en jouant sur l’ordinateur, on peut apprendre la grammaire, des éléments de littérature, prendre conscience des beautés et des subtilités du langage naturel, s'initier à la poésie en stimulant sa propre imagination. Ce qui, nous l'avons vu, a été exploité en diverses occasions.
Outre la possibilité de se fabriquer des programmes de génération de textes, il existe toujours sur le site ALAMO les programmes conçus ou modernisés par Michel Bottin, Paul Braffort, Marcel Benabou, Jacques Roubaud dans la rubrique programmes1 qui fournissent une production à chaque clic.
L’ALAMO a continué à participer régulièrement à des événements culturels : animations en médiathèque ou dans des établissements d’enseignement ou des musées. De plus en plus fréquemment, en effet, la mise en œuvre des nouvelles technologies au service de la création littéraire et artistique suscite l’intérêt du public et des enseignants pour des réalisations multidisciplinaires. C’est dans cet esprit que les membres d'ALAMO ont participé à des présentations et réalisations d'ALAMO dans les cadres suivants :
La grande généralité des procédures utilisées par nos littéraciels, en particulier par LAPAL, a permis leur utilisation dans des contextes linguistiques divers. C'est ce qui a conduit à la constitution de groupes du type ALAMO dans plusieurs pays tels que ALAMO-USA (Marvin Green, Gerald Honigsblum, Robert Wittig, et coll.) aux Etats-Unis et TEANO (Marco Maiocchi et coll.) en Italie.
La grande généralité des procédures utilisées par nos littéraciels, en particulier par LAPAL, a permis leur utilisation dans des contextes linguistiques divers. C'est ce qui a conduit à la constitution de groupes du type ALAMO dans plusieurs pays tels que ALAMO-USA (Marvin Green, Gerald Honigsblum, Robert Wittig, et coll.) aux Etats-Unis et TEANO (Marco Maiocchi et coll.) en Italie. En même temps les progrès de la technologie conduisaient naturellement à une extension progressive des fonctionnalités et des « pragmatiques » associées avec la perspective d'une mise en oœuvre automatique des contraintes linguistiques usuelles, mais aussi de contraintes sémantiques et stylistiques beaucoup plus fortes que ce qui était possible jusqu'à une date récente.
La mise au point de ce concept de langage auteur occupa les années 1984 et 1985 et ces logiciels de création de textes furent baptisés littéraciels. L'analyse ayant pour objectif pratique la synthèse, il nous semblait naturel d'envisager la construction d'un schéma littéraire qui permet d'expliciter les contraintes auxquelles doivent obéir les textes à produire. Ces contraintes peuvent se situer à tous les niveaux de la hiérarchie des structures littéraires.
La mise au point de ce concept de langage auteur occupa les années 1984 et 1985 et ces logiciels de création de textes furent baptisés littéraciels. L'analyse ayant pour objectif pratique la synthèse, il nous semblait naturel d'envisager la construction d'un schéma littéraire qui permette d'expliciter les contraintes auxquelles doivent obéir les textes à produire. Ces contraintes peuvent se situer à tous les niveaux de la hiérarchie des structures littéraires.
Guy Chaty et Josiane Joncquel sont intervenus dans une classe de cinquième du collège Lucie Aubrac, de Livry-Gargan. En fin de parcours, les productions des élèves ont été mises en scène dans un dispositif scénographique diffusé dans le cadre de la 9e manifestation du Salon Culture et Jeux Mathématiques organisé par le CIJM (Comité International du Jeux Mathématiques) sur la Place Saint-Sulpice à Paris fin mai 2009.
Pour la compréhension du lecteur de cet article, il est important de souligner que la conception et l'utilisation de CAVF et LAPAL font intervenir trois personnages : l'informaticien fabrique ces logiciels, l'auteur, qui sera en général un non informaticien, écrit un « programme » permettant de produire un texte (phrase, poème, conte, petite annonce,…) obéissant à des contraintes choisies par lui-même (contraintes de structures et d'accords pour la phrase, contraintes de structures et de rimes pour le poème, etc) et l'utilisateur final est le lecteur qui exécute ce programme et produira des textes.
La structure de production est une arborescence dont les feuilles, sommets sans fils, correspondent aux items (mots, vers, phrases,…) tirés au hasard dans un ou plusieurs corpus. Par exemple pour une phrase, on pourra avoir les corpus : articles, noms, adjectifs, verbes… Cette arborescence peut être décomposée en sous-arborescences, appelées schémas, chacune étant composée d'une racine et des fils de la racine. Les sommets racines de schémas sont des nœuds.
La structure de production est une arborescence dont les feuilles, sommets sans fils, correspondent aux éléments ou items (mots, vers, phrases,…) tirés au hasard dans un ou plusieurs corpus. Par exemple pour une phrase, on pourra avoir les corpus : articles, noms, adjectifs, verbes… Cette arborescence peut être décomposée en sous-arborescences, appelées schémas, chacune étant composée d'une racine et des fils de la racine. Les sommets racines de schémas sont des nœuds.
Ce sont les schémas qu'ils faut implanter dans l'ordinateur du plus simple au plus complexe, après avoir implanté corpus avec attributs. Pour une phrase : groupe nominal, groupe verbal, groupe complément, seront conçus avant la phrase. Les schémas indiquent l'ordre dans lequel seront tirés les items du corpus, qui est l'ordre de parcours de l'arborescence. L'auteur, qui fait ce travail d'implantation, est guidé à chaque étape.
Ce sont les schémas qu'ils faut implanter du plus simple au plus complexe, après avoir implanté corpus avec attributs. Pour une phrase : groupe nominal, groupe verbal, groupe complément, seront conçus avant la phrase. Les schémas indiquent l'ordre dans lequel seront tirés les items du corpus, qui est l'ordre de parcours de l'arborescence.
Dans les versions ultérieures des logiciels, les structures des contraintes pourront être plus complexes : inégalité, supériorité, appartenance ou non à un ensemble, relation entre les attributs des éléments successifs (compatibilité, fonction numérique, relation récurrente,…), relations logiques entre les contraintes (conjonction, disjonction, implication : si .. alors ..),… ceci afin de satisfaire aux contraintes sémantiques.
Dans les versions ultérieures des logiciels, les structures des contraintes pourront être plus complexes : inégalité, supériorité, appartenance ou non à un ensemble, relation entre les attributs des éléments successifs (compatibilité, fonction numérique, relation récurrente,…), relations logiques entre les contraintes (conjonction, disjonction, implication : si .. alors ..),… ceci afin d'obtenir des contraintes sémantiques.
La collaboration avec Fondation 93, Centre de Culture Scientifique, Technique, et Industrielle de Seine-Saint-Denis, fut fructueuse à deux titres. Les enseignants comprirent l'intérêt pédagogique qu'ils pouvaient retirer de la pratique de LAPAL. Une adaptation de ce logiciel fut entreprise par Fondation 93 qui en retour nous donna des moyens financiers pour améliorer LAPAL. Un informaticien fut embauché par ALAMO dans ce but.
La collaboration avec Fondation 93, Centre de Culture Scientifique, Technique, et Industrielle de Seine-Saint-Denis, fut fructueuse à deux titres. Les enseignants comprirent l'intérêt pédagogique qu'ils pouvaient retirer de la pratique de LAPAL. Une adaptation de ce logiciel fut entreprise par Fondation 93 qui en retour nous donna des moyens financiers pour améliorer LAPAL. Un informaticien de qualité fut embauché par ALAMO dans ce but.
A l'occasion de l'exposition Ars Technica Première, organisée en novembre 1992 par la Cité des Sciences et de l'Industrie à La Villette, nous avons présenté une maquette intitulée COSMICOM-X visant à intégrer, dans un système multimedia de type CAVF, un algorithme de production de textes saisis dans l'oeuvre d'Italo Calvino et un générateur
A l'occasion de l'exposition Ars Technica Première, organisée en novembre 1992 par la Cité des Sciences et de l'Industrie à La Villette, nous avons présenté une maquette intitulée COSMICOM-X visant à intégrer, dans un système multimedia de type CAVF, un algorithme de production de textes saisis dans l'œuvre d'Italo Calvino et un générateur
Les premières versions de CAVF et LAPAL ne conviennent plus aux nouveaux systèmes d'exploitation. Il faut donc en créer de nouvelles compatibles avec ces derniers et qui soient exploitables sur internet, répondant ainsi à l'arrivée du numérique en tout lieu.
En 1998, Guy Chaty est élu président de l'ALAMO. De nouvelles versions disponibles sur internet, sont mises au point par des étudiants de maîtrise de l'université Paris XIII-Villetaneuse en 2002 et 2003 sous sa direction.
Les premières versions des littéraciels utilisés par ALAMO comme CAVF et LAPAL ne conviennent plus aux nouveaux systèmes d'exploitation. Il faut donc en créer de nouvelles compatibles avec ces derniers et qui soient exploitables sur internet, répondant ainsi à l'arrivée du numérique en tout lieu.
En 1998, Guy Chaty est élu président de l'ALAMO. Une nouvelle version de CAVF disponibles sur internet, est mise au point par des étudiants de maîtrise de l'université Paris XIII-Villetaneuse en 2002 sous la direction de Guy Chaty : Olivier RAMOS, Patrick DOS SANTOS, Stéphane ALLEMANDI. Elle est revue et corrigée par Eric Joncquel.
Une nouvelle version de LAPAL est élaborée par des étudiants de maîtrise de l'Université Paris XIII en 20001, programmée en PHP3 associé à la base de données MySQL : Benoît MOINE, Patricia MICHON, Gregory NONCENT, Benoît PAGET ; également sous la direction de Guy Chaty. Les étudiants ont entièrement repris l'analyse du logiciel à partir d'une structure arborescente et conçu la réalisation des contraintes. Elle est, depuis, en cours d'amélioration.
La grande généralité des procédures utilisées par nos littéraciels, en particulier par LAPAL, a permis leur utilisation dans des contextes linguistiques divers. C'est ce qui a conduit à la constitution de groupes du type ALAMO dans plusieurs pays tels que ALAMO-USA aux Etats-Unis et TEANO en Italie.
La grande généralité des procédures utilisées par nos littéraciels, en particulier par LAPAL, a permis leur utilisation dans des contextes linguistiques divers. C'est ce qui a conduit à la constitution de groupes du type ALAMO dans plusieurs pays tels que ALAMO-USA (Marvin Green, Gerald Honigsblum, Robert Wittig, et coll.) aux Etats-Unis et TEANO (Marco Maiocchi et coll.) en Italie.
La grande généralité des procédures utilisées par nos littéraciels, en particulier par LAPAL, a permis leur utilisation dans des contextes linguistiques divers. C'est ce qui a conduit à la constitution de groupes du type ALAMO dans plusieurs pays tels que ALAMOUSA aux Etats-Unis et TEANO en Italie.
La grande généralité des procédures utilisées par nos littéraciels, en particulier par LAPAL, a permis leur utilisation dans des contextes linguistiques divers. C'est ce qui a conduit à la constitution de groupes du type ALAMO dans plusieurs pays tels que ALAMO-USA aux Etats-Unis et TEANO en Italie.
La structure des textes est défini par un système de règles de productions du type "grammaire générative" qui permet de gérer une organisation hiérarchique complexe et de combiner les approches applicationnelles et implicationnelles. LAPAL a été conçu et réalisé par Anne Dicky.
Il existait désormais un grand nombre de lieux où la possibilité était offerte au public de participer à des activités de création. Les ateliers de Villeneuve-lez-Avignon, d'Élancourt, de Sommières, de Saint-Quentin, etc… ont permis de mettre à l'épreuve nos principes et nos méthodes.
De nombreux ateliers ont suivi. Une expérience particulièrement intéressante a été conduite, dans cet esprit, à l'Université de Chicago: Josiane Joncquel a utilisé CAVF et MAOTH dans son enseignement du français langue étrangère, en particulier avec des étudiants de niveau « avancé » (Advanced French 213): pour ne donner qu'un exemple; grâce à MAOTH, les étudiants ont étudié la structure de paragraphes de Flaubert, de phrases complexes de Proust, et vérifié leurs acquis en créant des textes de même structures, avec leur propre lexique ou un lexique emprunté à un autre auteur français. Parallèlement, nous avons mené des ateliers d'écriture, avec une version anglaise des littéraciels, dans le cadre de la formation continue de la même université.
La structure des textes est défini par un système de règles de productions du type « grammaire générative » qui permet de gérer une organisation hiérarchique complexe et de combiner les approches applicationnelles et implicationnelles. LAPAL a été conçu et réalisé par Anne Dicky.
Il existe désormais un grand nombre de lieux où la possibilité est offerte au public de participer à des activités de création. Ces activités d'animation : exposés didactiques, stages et ateliers d'écriture, etc... ont fait l'objet de l'attention de l'ALAMO. Dès le début les ateliers de Villeneuve-lez-Avignon, d'Élancourt, de Sommières, de Saint-Quentin, etc… ont permis de mettre à l'épreuve nos principes et nos méthodes.
De nombreux ateliers ont suivi : Salon du livre (1983), Aix-en-Provence (1983),Villeneuve-lez-Avignon (1983), Toulouse (1984), Niort (1985), Sommières (1986) , Saint-Quentin (1988), Chicago (1990), Clermont–Ferrand (1991), Saarbrûck (1991), Bordeaux (1993),Cergy-Pontoise (1994), Saint-Herblain (1994), Palais de la Découverte (1998).
Y ont participé : Jean-Pierre Balpe (1983), Héloïse Neefs et Marcel Bénabou (1984), Jean-Pierre Balpe et Nicole Modiano (1985), Marcel Bénabou, Jacques Jouet et Josiane Joncquel-Patris (1985, 1986), Anne Dicky, Paul Braffort (986), Marcel Bénabou, Paul Braffort (1987), Josiane Joncquel Patris, Héloïse Neefs (1988), Paul Braffort et Josiane Joncquel-Patris (1990), Paul Braffort (1991, 1994), Guy Chaty (1996).
Une expérience particulièrement intéressante a été conduite, dans cet esprit, à l'Université de Chicago: Josiane Joncquel a utilisé CAVF et MAOTH dans son enseignement du français langue étrangère, en particulier avec des étudiants de niveau « avancé » (Advanced French 213): pour ne donner qu'un exemple; grâce à MAOTH, les étudiants ont étudié la structure de paragraphes de Flaubert, de phrases complexes de Proust, et vérifié leurs acquis en créant des textes de même structures, avec leur propre lexique ou un lexique emprunté à un autre auteur français. Parallèlement, nous avons mené des ateliers d'écriture, avec une version anglaise des littéraciels, dans le cadre de la formation continue de la même université.
Bien entendu, le moniteur qui gère, à l'aide d'un menu, l'ensemble du littéraciel, comporte les modules de saisie, d'édition et de modification qui permettent à l'utilisateur de construire son schéma par étapes, d'en évaluer les qualités "créatrices" et d'en améliorer les performances. La longueur des textes engendrés par des schémas de ce type n'est pas limitée en principe. Elle dépend de deux paramètres : le nombre de feuilles de l'arbre de base et la longueur des entrées qui composent les lexiques. Mais dès qu'on se propose de produire des textes de plusieurs pages, la définition et la mise en œuvre des contraintes permettant une gestion rigoureuse de l'intrigue devient extrêmement laborieuse.
Bien entendu, le moniteur qui gère, à l'aide d'un menu, l'ensemble du littéraciel, comporte les modules de saisie, d'édition et de modification qui permettent à l'utilisateur de construire son schéma par étapes, d'en évaluer les qualités « créatrices » et d'en améliorer les performances. La longueur des textes engendrés par des schémas de ce type n'est pas limitée en principe. Elle dépend de deux paramètres : le nombre de feuilles de l'arbre de base et la longueur des entrées qui composent les lexiques. Mais dès qu'on se propose de produire des textes de plusieurs pages, la définition et la mise en œuvre des contraintes permettant une gestion rigoureuse de l'intrigue devient extrêmement laborieuse.
Après la mise au point de ces programmes de démonstration, d'autres expériences intéressantes furent menées, notamment par Jean-Pierre Balpe et Jacques Roubaud, Jacques Jouet et Nicole Modiano.. Mais il devenait de plus en plus clair que la construction de programmes ad hoc, « au coup par coup » n'était pas efficace.
Après la mise au point de ces programmes de démonstration, d'autres expériences intéressantes furent menées, notamment par Jean-Pierre Balpe et Jacques Roubaud, Jacques Jouet et Nicole Modiano. Mais il devenait de plus en plus clair que la construction de programmes ad hoc, « au coup par coup » n'était pas efficace.
Pour éprouver notre méthodologie, nous avons imaginé tout d'abord de construire un logiciel de production de textes relevant d'un domaine particulier, celui que François Le Lionnais avait proposé d'appeler la « Littérature du troisième secteur » (c'est-à-dire les textes administratifs, modes d'emploi, petites annonces, tracts publicitaires, etc...). C'est ce que nous avons baptisé le projet SELTS (Synthèse Elégante de Littérature du Troisième Secteur). En fait nous nous sommes limités à un secteur bien précis, pour lequel il était facile de constituer une base de données initiale : celui des petites annonces matrimoniales. Un essai fut également tenté dans le secteur des nécrologies, un autre dans celui — d'ailleurs
Pour éprouver notre méthodologie, nous avons imaginé tout d'abord de construire un logiciel de production de textes relevant d'un domaine particulier, celui que François Le Lionnais avait proposé d'appeler la « Littérature du troisième secteur » (c'est-à-dire les textes administratifs, modes d'emploi, petites annonces, tracts publicitaires, etc…). C'est ce que nous avons baptisé le projet SELTS (Synthèse Elégante de Littérature du Troisième Secteur). En fait nous nous sommes limités à un secteur bien précis, pour lequel il était facile de constituer une base de données initiale : celui des petites annonces matrimoniales. Un essai fut également tenté dans le secteur des nécrologies, un autre dans celui — d'ailleurs
Dans les versions ultérieures des logiciels, les structures des contraintes pourront être plus complexes : inégalité, supériorité, appartenance ou non à un ensemble, relation entre les attributs des éléments successifs (compatibilité, fonction numérique, relation récurrente,…), relations logiques entre les contraintes (conjonction, disjonction, implication : si.. alors..),… ceci afin de satisfaire aux contraintes sémantiques.
Dans les versions ultérieures des logiciels, les structures des contraintes pourront être plus complexes : inégalité, supériorité, appartenance ou non à un ensemble, relation entre les attributs des éléments successifs (compatibilité, fonction numérique, relation récurrente,…), relations logiques entre les contraintes (conjonction, disjonction, implication : si .. alors ..),… ceci afin de satisfaire aux contraintes sémantiques.
La mise au point de ce concept de langage auteur occupa les années 1984 et 1985 et ces logiciels de création de textes furent baptisés littéraciels. L'analyse ayant pour objectif pratique la synthèse, il nous semblait naturel d'envisager la construction d'un schéma littéraire comme la succession de deux phases essentielles :
La mise au point de ce concept de langage auteur occupa les années 1984 et 1985 et ces logiciels de création de textes furent baptisés littéraciels. L'analyse ayant pour objectif pratique la synthèse, il nous semblait naturel d'envisager la construction d'un schéma littéraire qui permet d'expliciter les contraintes auxquelles doivent obéir les textes à produire. Ces contraintes peuvent se situer à tous les niveaux de la hiérarchie des structures littéraires.
de combiner les approches applicationnelles et implicationnelles. LAPAL a été conçu et réalisé par Anne Dicky.
type "grammaire générative" qui permet de gérer une organisation hiérarchique complexe et
type "grammaire générative" qui permet de gérer une organisation hiérarchique complexe et de combiner les approches applicationnelles et implicationnelles. LAPAL a été conçu et réalisé par Anne Dicky.
La mise au point de ce concept de langage auteur occupa les années 1984 et 1985 et ces logiciels de création de textes furent baptisés littéraciels. Ces littéraciels furent respectivement SEL, CAVF, MAOTH et LAPAL, les trois derniers étant opérationnels.
La mise au point de ce concept de langage auteur occupa les années 1984 et 1985 et ces logiciels de création de textes furent baptisés littéraciels. L'analyse ayant pour objectif pratique la synthèse, il nous semblait naturel d'envisager la construction d'un schéma littéraire comme la succession de deux phases essentielles :
Pour éprouver notre méthodologie, nous avons imaginé tout d'abord de construire un logiciel de production de textes relevant d'un domaine particulier, celui que François Le Lionnais avait proposé d'appeler la « Littérature du troisième secteur » (c'est-à-dire les textes administratifs, modes d'emploi, petites annonces, tracts publicitaires, etc...). C'est ce que nous avons baptisé le projet SELTS (Synthèse Elégante de Littérature du Troisième Secteur). En fait nous nous sommes limités à un secteur bien précis, pour lequel il était facile de constituer une base de données initiale : celui des petites annonces matrimoniales. Un essai fut également tenté dans le secteur des nécrologies, un autre dans celui — d'ailleurs apparenté — des vies brèves. SELTS fut alors généralisé pour devenir SEL (Synthèse Elégante de Littérature). Dans ce nouveau système, Simone Balazard et Nicole Modiano conçurent un système de génération de textes dramatiques baptisé SCENARIO (fondé sur un principe imaginé par Etienne Souriau et prolongé par Léon Bopp).
Ces premiers littéraciels proposent à l'utilisateur de construire un schéma de production susceptible de créer des textes originaux en spécifiant un certain nombre d'objets littéraires :
Bien entendu, le moniteur qui gère, à l'aide d'un menu, l'ensemble du littéraciel, comporte les modules de saisie, d'édition et de modification qui permettent à l'utilisateur de construire son schéma par étapes, d'en évaluer les qualités "créatrices" et d'en améliorer les performances. La longueur des textes engendrés par des schémas de ce type n'est pas limitée en principe. Elle dépend de deux paramètres : le nombre de feuilles de l'arbre de base et la longueur des entrées qui composent les lexiques. Mais dès qu'on se propose de produire des textes de plusieurs pages, la définition et la mise en œuvre des contraintes permettant une gestion rigoureuse de l'intrigue devient extrêmement laborieuse.
C'est dans cette direction que les premiers travaux avec SEL nous ont orientés. Il nous est alors apparu que, plutôt que de tenter des améliorations locales du système, il était préférable d'élaborer un système général comprenant SEL à titre de cas particulier, mais ouvert aux initiatives les plus variées. C'est bien ainsi qu'est né le projet LAPAL. Les expériences menées dans le cadre du projet SELTS comme le travail effectué pour la mise au point de programmes de démonstration nous permirent de mettre en évidence un certain nombre d'invariants que l'on retrouvait régulièrement dans tous nos programmes :
Compte tenu des difficultés rencontrées par les chercheurs anglo-saxons ainsi que de l'évolution rapides de certaines technologies (en particulier dans le domaine du traitement des grandes bases textuelles) nous avons adopté une attitude modeste consistant à étudier puis à réaliser une famille de systèmes de production de textes de complexité croissante qui tiendraient compte, dans leur évolution, de l'expérience acquise au cours d'ateliers d'écriture pour lesquels nous avons été régulièrement sollicités. Ces littéraciels furent respectivement SEL, CAVF, MAOTH et LAPAL, les trois derniers étant opérationnels.
Après la mise au point de ces programmes de démonstration, d'autres expériences intéressantes furent menées, notamment par Jean-Pierre Balpe et Jacques Roubaud, Jacques Jouet et Nicole Modiano.. Mais il devenait de plus en plus clair que la construction de programmes ad hoc, "au coup par coup" n'était pas efficace.
Après la mise au point de ces programmes de démonstration, d'autres expériences intéressantes furent menées, notamment par Jean-Pierre Balpe et Jacques Roubaud, Jacques Jouet et Nicole Modiano.. Mais il devenait de plus en plus clair que la construction de programmes ad hoc, « au coup par coup » n'était pas efficace.
Pour la compréhension du lecteur de cet article, il est important de souligner que la conception et l'utilisation de CAVF et LAPAL font intervenir trois personnages : l'informaticien fabrique ces logiciels, l'auteur, qui sera en général un non informaticien, écrit un "programme" permettant de produire un texte (phrase, poème, conte, petite annonce,…) obéissant à des contraintes choisies par lui-même (contraintes de structures et d'accords pour la phrase, contraintes de structures et de rimes pour le poème, etc) et l'utilisateur final est le lecteur qui exécute ce programme et produira des textes.
Pour la compréhension du lecteur de cet article, il est important de souligner que la conception et l'utilisation de CAVF et LAPAL font intervenir trois personnages : l'informaticien fabrique ces logiciels, l'auteur, qui sera en général un non informaticien, écrit un « programme » permettant de produire un texte (phrase, poème, conte, petite annonce,…) obéissant à des contraintes choisies par lui-même (contraintes de structures et d'accords pour la phrase, contraintes de structures et de rimes pour le poème, etc) et l'utilisateur final est le lecteur qui exécute ce programme et produira des textes.
Mais il devenait de plus en plus clair que la construction de programmes ad hoc, « au coup par coup » n'était pas efficace. Par ailleurs, il devenait évident que la mise au point d'algorithmes réellement interactifs « intelligents », c’est-à-dire permettant à l’utilisateur de créer lui-même un programme de création nous obligeait à concevoir, une méthodologie nouvelle, de niveau supérieur : un véritable langage-auteur. La mise au point de ce concept occupa les années 1984 et 1985 et ces logiciels de création de textes furent baptisés littéraciels. Ces littéraciels furent respectivement SEL, CAVF, MAOTH et LAPAL, les trois derniers étant opérationnels.
Après la mise au point de ces programmes de démonstration, d'autres expériences intéressantes furent menées, notamment par Jean-Pierre Balpe et Jacques Roubaud, Jacques Jouet et Nicole Modiano.. Mais il devenait de plus en plus clair que la construction de programmes ad hoc, "au coup par coup" n'était pas efficace.
Par ailleurs, il devenait évident que la mise au point d'algorithmes réellement interactifs « intelligents », c’est-à-dire permettant à l’utilisateur de créer lui-même un programme de création nous obligeait à concevoir, une méthodologie nouvelle, de niveau supérieur : un véritable langage-auteur.
La mise au point de ce concept de langage auteur occupa les années 1984 et 1985 et ces logiciels de création de textes furent baptisés littéraciels. Ces littéraciels furent respectivement SEL, CAVF, MAOTH et LAPAL, les trois derniers étant opérationnels.
C'est ce qui conduisit Paul Braffort et Jacques Roubaud à proposer, en juillet 1981, la création d'un groupe nouveau, se consacrant exclusivement au couple « Littérature/Informatique » : l'ALAMO (Atelier de Littérature Assistée par la Mathématique et les Ordinateurs) où se retrouveraient des oulipiens, mais aussi d'autres écrivains, des enseignants et des chercheurs intéressés par la linguistique, l'Intelligence Artificielle ou la pédagogie.
C'est ce qui conduisit Paul Braffort et Jacques Roubaud à proposer, en juillet 1981, la création d'un groupe nouveau, se consacrant exclusivement au couple « Littérature/Informatique » : l'ALAMO (Atelier de Littérature Assistée par la Mathématique et les Ordinateurs) où se retrouveraient des oulipiens, mais aussi d'autres écrivains, des enseignants et des chercheurs intéressés par la linguistique, l'Intelligence Artificielle ou la pédagogie.Ce groupe comprenait à l'origine Simone Balazard, Jean-Pierre Balpe, Marcel Benabou, Mario Borillo, Michel Bottin, Paul Braffort, Paul Fournel, Pierre Lusson et Jacques Roubaud, rejoints plus tard par Anne Dicky, Michèle Ignazi, Josiane Joncquel-Patris, Jacques Jouet, Nicole Modiano, Héloïse Neefs, Paulette Perec et Agnès Sola puis Guy Chaty et Jean-Phippe Roussilhe. Notre premier rapport parut dans le numéro d'Action poétique, consacré à l'ALAMO et publié sous la direction de Jean-Pierre Balpe.
Dans une première phase, des programmes de démonstration furent développés et présentés dans le cadre d'un certain nombre de manifestations parmi lesquelles on peut citer les expositions Les Immatériaux au Centre Georges Pompidou et Arts et Maths à la Cité des Sciences et de l'Industrie de La Villette. Parmi ces programmes on peut distinguer :
Dans une première phase, des programmes de démonstration furent développés et présentés dans le cadre d'un certain nombre de manifestations parmi lesquelles on peut citer les expositions Les Immatériaux au Centre Georges Pompidou et Arts et Maths à la Cité des Sciences et de l'Industrie de La Villette. On peut distinguer :
Dans une première phase, des programmes de démonstration furent développés et présentés dans le cadre d'un certain nombre de manifestations parmi lesquelles on peut citer les expositions Les Immatériaux au Centre Georges Pompidou et Arts et Maths à la Cité des Sciences et de l'Industrie de La Villette. On peut distinguer :
Dans une première phase, des programmes de démonstration furent développés et présentés dans le cadre d'un certain nombre de manifestations parmi lesquelles on peut citer les expositions Les Immatériaux au Centre Georges Pompidou et Arts et Maths à la Cité des Sciences et de l'Industrie de La Villette. Parmi ces programmes on peut distinguer :
Il existait désormais un grand nombre de lieux où la possibilité était offerte au public de participer à des activités de création. Les ateliers de Villeneuve-lez-Avignon, d'Élancourt, de Sommières, de Saint-Quentin, etc... ont permis de mettre à l'épreuve nos principes et nos méthodes.
Il existait désormais un grand nombre de lieux où la possibilité était offerte au public de participer à des activités de création. Les ateliers de Villeneuve-lez-Avignon, d'Élancourt, de Sommières, de Saint-Quentin, etc… ont permis de mettre à l'épreuve nos principes et nos méthodes.
Pour la compréhension du lecteur de cet article, il est important de souligner que la conception et l'utilisation de CAVF et LAPAL font intervenir trois personnages : l'informaticien fabrique ces logiciels, l'auteur, qui sera en général un non informaticien, écrit un "programme" permettant de produire un texte (phrase, poème, conte, petite annonce,...) obéissant à des contraintes choisies par lui-même (contraintes de structures et d'accords pour la phrase, contraintes de structures et de rimes pour le poème, etc) et l'utilisateur final est le lecteur qui exécute ce programme et produira des textes.
Pour la compréhension du lecteur de cet article, il est important de souligner que la conception et l'utilisation de CAVF et LAPAL font intervenir trois personnages : l'informaticien fabrique ces logiciels, l'auteur, qui sera en général un non informaticien, écrit un "programme" permettant de produire un texte (phrase, poème, conte, petite annonce,…) obéissant à des contraintes choisies par lui-même (contraintes de structures et d'accords pour la phrase, contraintes de structures et de rimes pour le poème, etc) et l'utilisateur final est le lecteur qui exécute ce programme et produira des textes.
\CAVF a été conçu par Paul Braffort et réalisé par Eric Joncquel.
\MAOTH a été conçu par Paul Braffort et Josiane Joncquel-Patris et réalisé par Anne Dicky.
\LAPAL a été conçu et réalisé par Anne Dicky.
\CAVF a été conçu par Paul Braffort et réalisé par Eric Joncquel.
\MAOTH a été conçu par Paul Braffort et Josiane Joncquel-Patris et réalisé par Anne Dicky.
\LAPAL a été conçu et réalisé par Anne Dicky.
A chaque item du corpus peuvent être associés un ou plusieurs attributs. Par exemple pour un mot d'une phrase, on pourra avoir deux attributs : le genre et le nombre. Pour un vers d'un poème : la rime ou le nombre de pieds. Un attribut a des valeurs. Par exemple, pour l'attribut genre, ses valeurs seront : m (masculin), f (féminin) ; pour le vers : il pleuvait fort sur la grand route, une valeur de la rime sera oute.
A chaque item du corpus peuvent être associés un ou plusieurs attributs. Par exemple pour un mot d'une phrase, on pourra avoir deux attributs : le genre et le nombre. Pour un vers d'un poème : la rime ou le nombre de pieds. Un attribut a des valeurs. Par exemple, pour l'attribut genre, ses valeurs seront : m (masculin), f (féminin) ; pour le vers : il pleuvait fort sur la grand route, une valeur de la rime sera oute.
C'est ce qui conduisit Paul Braffort et Jacques Roubaud à proposer, en juillet 1981, la création d'un groupe nouveau, se consacrant exclusivement au couple Littérature/Informatique": l'ALAMO (Atelier de Littérature Assistée par la Mathématique et les Ordinateurs) où se retrouveraient des oulipiens, mais aussi d'autres écrivains, des enseignants et des chercheurs intéressés par la linguistique, l'Intelligence Artificielle ou la pédagogie.
C'est ce qui conduisit Paul Braffort et Jacques Roubaud à proposer, en juillet 1981, la création d'un groupe nouveau, se consacrant exclusivement au couple « Littérature/Informatique » : l'ALAMO (Atelier de Littérature Assistée par la Mathématique et les Ordinateurs) où se retrouveraient des oulipiens, mais aussi d'autres écrivains, des enseignants et des chercheurs intéressés par la linguistique, l'Intelligence Artificielle ou la pédagogie.
point d'algorithmes réellement interactifs « intelligents », c’est-à-dire permettant à l’utilisateur de créer lui-même un programme de création nous obligeait à concevoir, une méthodologie nouvelle, de niveau supérieur : un véritable langage-auteur. La mise au point de ce concept occupa les années 1984 et 1985 et ces logiciels de création de textes furent baptisés littéraciels. Ces littéraciels furent respectivement SEL, CAVF, MAOTH et LAPAL, les trois derniers étant opérationnels.
point d'algorithmes réellement interactifs « intelligents », c’est-à-dire permettant à l’utilisateur de créer lui-même un programme de création nous obligeait à concevoir, une méthodologie nouvelle, de niveau supérieur : un véritable langage-auteur. La mise au point de ce concept occupa les années 1984 et 1985 et ces logiciels de création de textes furent baptisés littéraciels. Ces littéraciels furent respectivement SEL, CAVF, MAOTH et LAPAL, les trois derniers étant opérationnels.
Pour la compréhension du lecteur de cet article, il est important de souligner que la conception et l'utilisation de CAVF et LAPAL font intervenir trois personnages : l'informaticien fabrique ces logiciels, l'auteur, qui sera en général un non informaticien, écrit un "programme" permettant de produire un texte (phrase, poème, conte, petite annonce,...) obéissant à des contraintes choisies par lui-même (contraintes de structures et d'accords pour la phrase, contraintes de structures et de rimes pour le poème, etc) et l'utilisateur final est le lecteur qui exécute ce programme et produira des textes.
Pour la compréhension du lecteur de cet article, il est important de souligner que la conception et l'utilisation de CAVF et LAPAL font intervenir trois personnages : l'informaticien fabrique ces logiciels, l'auteur, qui sera en général un non informaticien, écrit un "programme" permettant de produire un texte (phrase, poème, conte, petite annonce,...) obéissant à des contraintes choisies par lui-même (contraintes de structures et d'accords pour la phrase, contraintes de structures et de rimes pour le poème, etc) et l'utilisateur final est le lecteur qui exécute ce programme et produira des textes.
plusieurs corpus. Par exemple pour une phrase, on pourra avoir les corpus : articles, noms, adjectifs, verbes… Cette arborescence peut être décomposée en sous-arborescences, appelées schémas, chacune étant composée d'une racine et des fils de la racine. Les sommets racines de schémas sont des nœuds.
A chaque item du corpus peuvent être associés un ou plusieurs attributs. Par exemple pour un mot d'une phrase, on pourra avoir 2 attributs : le genre et le nombre. Pour un vers d'un poème : la rime ou le nombre de pieds. Un attribut a des valeurs. Par exemple, pour l'attribut genre, ses valeurs seront : m (masculin), f (féminin) ; pour le vers : il pleuvait fort sur la grand route, une valeur de la rime sera oute.
Ce sont les schémas qu'ils faut implanter dans l'ordinateur du plus simple au plus complexe, après avoir implanté corpus avec attributs. Pour une phrase : groupe nominal, groupe verbal, groupe complément, seront conçus avant la phrase. Les schémas indiquent l'ordre dans lequel seront tirés les items du corpus, qui est l'ordre de parcours de l'arborescence. L'auteur, qui fait ce travail d'implantation, est guidé à chaque étape.
plusieurs corpus. Par exemple pour une phrase, on pourra avoir les corpus : articles, noms, adjectifs, verbes… Cette arborescence peut être décomposée en sous-arborescences, appelées schémas, chacune étant composée d'une racine et des fils de la racine. Les sommets racines de schémas sont des nœuds.
A chaque item du corpus peuvent être associés un ou plusieurs attributs. Par exemple pour un mot d'une phrase, on pourra avoir deux attributs : le genre et le nombre. Pour un vers d'un poème : la rime ou le nombre de pieds. Un attribut a des valeurs. Par exemple, pour l'attribut genre, ses valeurs seront : m (masculin), f (féminin) ; pour le vers : il pleuvait fort sur la grand route, une valeur de la rime sera oute.
Ce sont les schémas qu'ils faut implanter dans l'ordinateur du plus simple au plus complexe, après avoir implanté corpus avec attributs. Pour une phrase : groupe nominal, groupe verbal, groupe complément, seront conçus avant la phrase. Les schémas indiquent l'ordre dans lequel seront tirés les items du corpus, qui est l'ordre de parcours de l'arborescence. L'auteur, qui fait ce travail d'implantation, est guidé à chaque étape.
Dans les versions ultérieures des logiciels, les structures des contraintes pourront être plus complexes : inégalité, supériorité, appartenance ou non à un ensemble, relation entre les attributs des éléments successifs (compatibilité, fonction numérique, relation récurrente,…), relations logiques entre les contraintes (conjonction, disjonction, implication : si..alors..),… ceci afin de satisfaire aux contraintes sémantiques.
Dans les versions ultérieures des logiciels, les structures des contraintes pourront être plus complexes : inégalité, supériorité, appartenance ou non à un ensemble, relation entre les attributs des éléments successifs (compatibilité, fonction numérique, relation récurrente,…), relations logiques entre les contraintes (conjonction, disjonction, implication : si.. alors..),… ceci afin de satisfaire aux contraintes sémantiques.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales.
Dans une première phase, des programmes de démonstration furent développés et présentés dans le cadre d'un certain nombre de manifestations parmi lesquelles on peut citer les expositions Les Immatériaux au Centre Georges Pompidou et Arts et Maths à la Cité des Sciences et de l'Industrie de La Villette. On peut distinguer :
Dans une première phase, des programmes de démonstration furent développés et présentés dans le cadre d'un certain nombre de manifestations parmi lesquelles on peut citer les expositions Les Immatériaux au Centre Georges Pompidou et Arts et Maths à la Cité des Sciences et de l'Industrie de La Villette. On peut distinguer :
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc...) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc…) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales.
A chaque item du corpus peuvent être associés un ou plusieurs attributs. Par exemple pour un mot d'une phrase, on pourra avoir 2 attributs : le genre et le nombre. Pour un vers d'un poème : la rime ou le nombre de pieds. Un attribut a des valeurs. Par exemple, pour l'attribut genre, ses valeurs seront : m (masculin), f (féminin) ; pour le vers : il pleuvait fort sur la grand route , une valeur de la rime sera oute.
A chaque item du corpus peuvent être associés un ou plusieurs attributs. Par exemple pour un mot d'une phrase, on pourra avoir 2 attributs : le genre et le nombre. Pour un vers d'un poème : la rime ou le nombre de pieds. Un attribut a des valeurs. Par exemple, pour l'attribut genre, ses valeurs seront : m (masculin), f (féminin) ; pour le vers : il pleuvait fort sur la grand route, une valeur de la rime sera oute.
A chaque item du corpus peuvent être associés un ou plusieurs attributs. Par exemple pour un mot d'une phrase, on pourra avoir 2 attributs : le genre et le nombre. Pour un vers d'un poème : la rime ou le nombre de pieds. Un attribut a des valeurs. Par exemple, pour l'attribut genre, ses valeurs seront : m (masculin),f (féminin) ; pour le vers : il pleuvait fort sur la grand route , une valeur de la rime sera oute.
A chaque item du corpus peuvent être associés un ou plusieurs attributs. Par exemple pour un mot d'une phrase, on pourra avoir 2 attributs : le genre et le nombre. Pour un vers d'un poème : la rime ou le nombre de pieds. Un attribut a des valeurs. Par exemple, pour l'attribut genre, ses valeurs seront : m (masculin), f (féminin) ; pour le vers : il pleuvait fort sur la grand route , une valeur de la rime sera oute.
De nombreux ateliers ont suivi. Une expérience particulièrement intéressante a été conduite, dans cet esprit, à l'Université de Chicago: Josiane Joncquel a utilisé CAVF et MAOTH dans son enseignement du français langue étrangère, en particulier avec des étudiants de niveau "avancé" (Advanced French 213): pour ne donner qu'un exemple; grâce à MAOTH, les étudiants ont étudié la structure de paragraphes de Flaubert, de phrases complexes de Proust, et vérifié leurs acquis en créant des textes de même structures, avec leur propre lexique ou un lexique emprunté à un autre auteur français. Parallèlement, nous avons mené des ateliers d'écriture, avec une version anglaise des littéraciels, dans le cadre de la formation continue de la même université.
De nombreux ateliers ont suivi. Une expérience particulièrement intéressante a été conduite, dans cet esprit, à l'Université de Chicago: Josiane Joncquel a utilisé CAVF et MAOTH dans son enseignement du français langue étrangère, en particulier avec des étudiants de niveau « avancé » (Advanced French 213): pour ne donner qu'un exemple; grâce à MAOTH, les étudiants ont étudié la structure de paragraphes de Flaubert, de phrases complexes de Proust, et vérifié leurs acquis en créant des textes de même structures, avec leur propre lexique ou un lexique emprunté à un autre auteur français. Parallèlement, nous avons mené des ateliers d'écriture, avec une version anglaise des littéraciels, dans le cadre de la formation continue de la même université.
Une expérience à grande échelle a été réalisée en octobre 1988 dans le cadre de FAUST (Forum des Arts de l'Univers Scientifique et Technique), s'inspirant de l'expérience américaine "Invisible Seattle". Ce projet, baptisé RIALT (Réseau International d'Activités Littéraires Télématiques), et réalisé par Eric Joncquel, a relié pendant six jours des équipes rassemblées autours de terminaux informatiques à Toulouse, Paris, Liège, Chicago et Genève, chaque site utilisant les littéraciels de l'ALAMO ou exploitant des systèmes locaux de traitement de texte. Cette réalisation a reçu le "Faust d'or" 1988 pour le langage.
Une expérience à grande échelle a été réalisée en octobre 1988 dans le cadre de FAUST (Forum des Arts de l'Univers Scientifique et Technique), s'inspirant de l'expérience américaine « Invisible Seattle ». Ce projet, baptisé RIALT (Réseau International d'Activités Littéraires Télématiques), et réalisé par Eric Joncquel, a relié pendant six jours des équipes rassemblées autours de terminaux informatiques à Toulouse, Paris, Liège, Chicago et Genève, chaque site utilisant les littéraciels de l'ALAMO ou exploitant des systèmes locaux de traitement de texte. Cette réalisation a reçu le « Faust d'or » 1988 pour le langage.
plusieurs corpus. Par exemple pour une phrase, on pourra avoir les corpus : articles, noms, adjectifs, verbes…Cette arborescence peut être décomposée en sous-arborescences, appelées schémas, chacune étant composée d'une racine et des fils de la racine. Les sommets racines de schémas sont des noeuds.
A chaque item du corpus peuvent être associés un ou plusieurs attributs. Par exemple pour un mot d'une phrase, on pourra avoir 2 attributs : le genre et le nombre. Pour un vers d'un poème : la rime ou le nombre de pieds. Un attribut a des valeurs. Par exemple, pour l'attribut genre, ses valeurs seront : m (masculin),f (féminin) ; pour le vers : il pleuvait fort sur la grand route , une valeur de la rime sera oute.
Ce sont les schémas qu'ils faut implanter dans l'ordinateur du plus simple au plus complexe, après avoir implanté corpus avec attributs. Pour une phrase : groupe nominal, groupe verbal, groupe complément, seront conçus avant la phrase. Les schémas indiquent l'ordre dans lequel seront tirés les items du corpus, qui est l'ordre de parcours de l'arborescence. L'auteur, qui fait ce travail d'implantation, est guidé à chaque étape.
plusieurs corpus. Par exemple pour une phrase, on pourra avoir les corpus : articles, noms, adjectifs, verbes… Cette arborescence peut être décomposée en sous-arborescences, appelées schémas, chacune étant composée d'une racine et des fils de la racine. Les sommets racines de schémas sont des nœuds.
A chaque item du corpus peuvent être associés un ou plusieurs attributs. Par exemple pour un mot d'une phrase, on pourra avoir 2 attributs : le genre et le nombre. Pour un vers d'un poème : la rime ou le nombre de pieds. Un attribut a des valeurs. Par exemple, pour l'attribut genre, ses valeurs seront : m (masculin),f (féminin) ; pour le vers : il pleuvait fort sur la grand route , une valeur de la rime sera oute.
Ce sont les schémas qu'ils faut implanter dans l'ordinateur du plus simple au plus complexe, après avoir implanté corpus avec attributs. Pour une phrase : groupe nominal, groupe verbal, groupe complément, seront conçus avant la phrase. Les schémas indiquent l'ordre dans lequel seront tirés les items du corpus, qui est l'ordre de parcours de l'arborescence. L'auteur, qui fait ce travail d'implantation, est guidé à chaque étape.
Dans les versions ultérieures des logiciels, les structures des contraintes pourront être plus complexes : inégalité, supériorité, appartenance ou non à un ensemble, relation entre les attributs des éléments successifs (compatibilité, fonction numérique, relation récurrente,...), relations logiques entre les contraintes (conjonction, disjonction, implication : si..alors..),...ceci afin de satisfaire aux contraintes sémantiques.
Dans les versions ultérieures des logiciels, les structures des contraintes pourront être plus complexes : inégalité, supériorité, appartenance ou non à un ensemble, relation entre les attributs des éléments successifs (compatibilité, fonction numérique, relation récurrente,…), relations logiques entre les contraintes (conjonction, disjonction, implication : si..alors..),… ceci afin de satisfaire aux contraintes sémantiques.
Mais il devenait de plus en plus clair que la construction de programmes ad hoc, "au coup par coup" n'était pas efficace. Par ailleurs, il devenait évident que la mise au point d'algorithmes réellement interactifs "intelligents", c’est-à-dire permettant à l’utilisateur de créer lui-même un programme de création nous obligeait à concevoir, une méthodologie nouvelle, de niveau supérieur : un véritable langage-auteur. La mise au point de ce concept occupa les années 1984 et 1985 et ces logiciels de création de textes furent baptisés littéraciels. Ces littéraciels furent respectivement SEL, CAVF, MAOTH et LAPAL, les trois derniers étant opérationnels.
Mais il devenait de plus en plus clair que la construction de programmes ad hoc, « au coup par coup » n'était pas efficace. Par ailleurs, il devenait évident que la mise au point d'algorithmes réellement interactifs « intelligents », c’est-à-dire permettant à l’utilisateur de créer lui-même un programme de création nous obligeait à concevoir, une méthodologie nouvelle, de niveau supérieur : un véritable langage-auteur. La mise au point de ce concept occupa les années 1984 et 1985 et ces logiciels de création de textes furent baptisés littéraciels. Ces littéraciels furent respectivement SEL, CAVF, MAOTH et LAPAL, les trois derniers étant opérationnels.
Ces programmes fonctionnent toujours sur le site Alamo et on peut en voir des productions à la fin de cet article.
Les applications informatiques que Marcel Bénabou et Paul Braffort avaient imaginé, dans le domaine des procédures combinatoires, furent présentées "en attraction" à l'occasion des stages que l'Oulipo organisait chaque année à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, dans le cadre de la Maison du Livre et des Mots. Mais une confusion risquait de s'introduire dans l'esprit du public entre les activités oulipiennes et certaines expériences informatiques qui n'étaient pas liées directement au projet oulipien.
Les applications informatiques que Marcel Bénabou et Paul Braffort avaient imaginé, dans le domaine des procédures combinatoires, furent présentées « en attraction » à l'occasion des stages que l'Oulipo organisait chaque année à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, dans le cadre de la Maison du Livre et des Mots. Mais une confusion risquait de s'introduire dans l'esprit du public entre les activités oulipiennes et certaines expériences informatiques qui n'étaient pas liées directement au projet oulipien.
Kuhlmann (vers 1660), qui ont exploité très tôt les possibilités littéraires de la combinatoire. Raymond Queneau proposa ainsi, avec les Cent mille milliards de poèmes, un système de production "à la main", exploitant les possibilités offertes par l'impression de dix sonnets sur des feuilles découpées en (quatorze) languettes. Très vite des informaticiens proposèrent des versions sur ordinateur qui amélioraient l'efficacité du travail combinatoire du lecteur.
Kuhlmann (vers 1660), qui ont exploité très tôt les possibilités littéraires de la combinatoire. Raymond Queneau proposa ainsi, avec les Cent mille milliards de poèmes, un système de production « à la main », exploitant les possibilités offertes par l'impression de dix sonnets sur des feuilles découpées en (quatorze) languettes. Très vite des informaticiens proposèrent des versions sur ordinateur qui amélioraient l'efficacité du travail combinatoire du lecteur.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc...) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs "plagiaires par anticipation" s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc...) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs « plagiaires par anticipation » s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales.
palindromes, etc...) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs <q>plagiaires par anticipation</q> s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales.
palindromes, etc...) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs "plagiaires par anticipation" s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales.
palindromes, etc...) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs "plagiaires par anticipation" s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales.
palindromes, etc...) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs <q>plagiaires par anticipation</q> s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales.
Pour la compréhension du lecteur de cet article, il est important de souligner que la conception et l'utilisation de CAVF et LAPAL font intervenir trois personnages : l'informaticien fabrique ces logiciels, l' auteur, qui sera en général un non informaticien, écrit un "programme" permettant de produire un texte (phrase, poème, conte, petite annonce,...) obéissant à des contraintes choisies par lui-même (contraintes de structures et d'accords pour la phrase, contraintes de structures et de rimes pour le poème, etc) et l'utilisateur final est le lecteur qui exécute ce programme et produira des textes.
Pour la compréhension du lecteur de cet article, il est important de souligner que la conception et l'utilisation de CAVF et LAPAL font intervenir trois personnages : l'informaticien fabrique ces logiciels, l'auteur, qui sera en général un non informaticien, écrit un "programme" permettant de produire un texte (phrase, poème, conte, petite annonce,...) obéissant à des contraintes choisies par lui-même (contraintes de structures et d'accords pour la phrase, contraintes de structures et de rimes pour le poème, etc) et l'utilisateur final est le lecteur qui exécute ce programme et produira des textes.
La collaboration avec Fondation 93, Centre de Culture Scientifique, Technique, et Industrielle de Seine-Saint-Denis, fut fructueuse à deux titres. Les enseignants comprirent l'intérêt pédagogique qu'ils pouvaient retirer de la pratique de LAPAL. Une adaptation de ce logiciel fut entreprise par Fondation 93 qui en retour nous donna des moyens financiers pour améliorer LAPAL. Un informaticien fut embauché par ALAMO dans ce but.
La collaboration avec Fondation 93, Centre de Culture Scientifique, Technique, et Industrielle de Seine-Saint-Denis, fut fructueuse à deux titres. Les enseignants comprirent l'intérêt pédagogique qu'ils pouvaient retirer de la pratique de LAPAL. Une adaptation de ce logiciel fut entreprise par Fondation 93 qui en retour nous donna des moyens financiers pour améliorer LAPAL. Un informaticien fut embauché par ALAMO dans ce but.
Paul Braffort, Guy Chaty, Josiane Joncquel-Patris
Dans les versions ultérieures des logiciels, les structures des contraintes pourront être plus complexes : inégalité, supériorité, appartenance ou non à un ensemble, relation entre les attributs des éléments successifs (compatibilité, fonction numérique, relation récurrente,...), relations logiques entre les contraintes (conjonction, disjonction, implication : si..alors..),...ceci afin de satisfaire aux contraintes sémantiques.
Dans les versions ultérieures des logiciels, les structures des contraintes pourront être plus complexes : inégalité, supériorité, appartenance ou non à un ensemble, relation entre les attributs des éléments successifs (compatibilité, fonction numérique, relation récurrente,...), relations logiques entre les contraintes (conjonction, disjonction, implication : si..alors..),...ceci afin de satisfaire aux contraintes sémantiques.
Nous n'avons pas cessé de poursuivre l'amélioration de LAPAL. Un obstacle majeur fut l'arrêt des subventions du ministère de l'éducation nationale. Le travail des étudiants de maîtrise ne posa pas de problème financier et donna de bons résultats. Les étudiants de DESS, bien qu'ils participèrent à l'élaboration de nouveaux logiciels basés sur des notions informatiques plus efficaces, ne purent fournir un résultat opérationnel faute de temps. Au niveau des écoles d'ingénieur les stages étaient trop coûteux.
La collaboration avec Fondation 93, Centre de Culture Scientifique, Technique, et Industrielle de Seine-Saint-Denis, fut fructueuse à deux titres. Les enseignants comprirent l'intérêt pédagogique qu'ils pouvaient retirer de la pratique de LAPAL. Une adaptation de ce logiciel fut entreprise par Fondation 93 qui en retour nous donna des moyens financiers pour améliorer LAPAL. Un informaticien fut embauché par ALAMO dans ce but.
Les contraintes, autres que celles déjà imposées par les schémas, portent sur les attributs. Par exemple dans une phrase, les genres d'un nom et de son adjectif doivent être les mêmes. Elles sont implantées en les considérant comme des arborescences pointant sur les feuilles adéquates.
Les contraintes, autres que celles déjà imposées par les schémas, portent sur les attributs. Par exemple dans une phrase, les genres d'un nom et de son adjectif doivent être les mêmes. Elles sont implantées en les considérant comme des arborescences pointant sur les feuilles adéquates.
Dans les versions ultérieures des logiciels, les structures des contraintes pourront être plus complexes : inégalité, supériorité, appartenance ou non à un ensemble, relation entre les attributs des éléments successifs (compatibilité, fonction numérique, relation récurrente,...), relations logiques entre les contraintes (conjonction, disjonction, implication : si..alors..),...ceci afin de satisfaire aux contraintes sémantiques.
Ce sont les schémas qu'ils faut implanter dans l'ordinateur du plus simple au plus complexe, après avoir implanté corpus avec attributs. Pour une phrase : groupe nominal, groupe verbal, groupe complément, seront conçus avant la phrase. Les schémas indiquent l'ordre dans lequel seront tirés les items du corpus, qui est l'ordre de parcours de l'arborescence. L'auteur, qui fait ce travail d'implantation, est guidé à chaque étape.
Ce sont les schémas qu'ils faut implanter dans l'ordinateur du plus simple au plus complexe, après avoir implanté corpus avec attributs. Pour une phrase : groupe nominal, groupe verbal, groupe complément, seront conçus avant la phrase. Les schémas indiquent l'ordre dans lequel seront tirés les items du corpus, qui est l'ordre de parcours de l'arborescence. L'auteur, qui fait ce travail d'implantation, est guidé à chaque étape.
Les contraintes, autres que celles déjà imposées par les schémas, portent sur les attributs. Par exemple dans une phrase, les genres d'un nom et de son adjectif doivent être les mêmes. Elles sont implantées en les considérant comme des arborescences pointant sur les feuilles adéquates.
A chaque item du corpus peuvent être associés un ou plusieurs attributs. Par exemple pour un mot d'une phrase, on pourra avoir 2 attributs : le genre et le nombre. Pour un vers d'un poème : la rime ou le nombre de pieds. Un attribut a des valeurs. Par exemple, pour l'attribut genre, ses valeurs seront : m (masculin),f (féminin) ; pour le vers : il pleuvait fort sur la grand route , une valeur de la rime sera oute.
A chaque item du corpus peuvent être associés un ou plusieurs attributs. Par exemple pour un mot d'une phrase, on pourra avoir 2 attributs : le genre et le nombre. Pour un vers d'un poème : la rime ou le nombre de pieds. Un attribut a des valeurs. Par exemple, pour l'attribut genre, ses valeurs seront : m (masculin),f (féminin) ; pour le vers : il pleuvait fort sur la grand route , une valeur de la rime sera oute.
Ce sont les schémas qu'ils faut implanter dans l'ordinateur du plus simple au plus complexe, après avoir implanté corpus avec attributs. Pour une phrase : groupe nominal, groupe verbal, groupe complément, seront conçus avant la phrase. Les schémas indiquent l'ordre dans lequel seront tirés les items du corpus, qui est l'ordre de parcours de l'arborescence. L'auteur, qui fait ce travail d'implantation, est guidé à chaque étape.
A chaque item du corpus peuvent être associés un ou plusieurs attributs. Par exemple pour un mot d'une phrase, on pourra avoir 2 attributs : le genre et le nombre. Pour un vers d'un poème : la rime ou le nombre de pieds. Un attribut a des valeurs. Par exemple, pour l'attribut genre, ses valeurs seront : m (masculin),f (féminin) ; pour le vers, il pleuvait fort sur la grand route , une valeur de la rime sera oute.
A chaque item du corpus peuvent être associés un ou plusieurs attributs. Par exemple pour un mot d'une phrase, on pourra avoir 2 attributs : le genre et le nombre. Pour un vers d'un poème : la rime ou le nombre de pieds. Un attribut a des valeurs. Par exemple, pour l'attribut genre, ses valeurs seront : m (masculin),f (féminin) ; pour le vers : il pleuvait fort sur la grand route , une valeur de la rime sera oute.
plusieurs corpus. Par exemple pour une phrase, on pourra avoir les corpus : articles, noms, adjectifs, verbes…Cette arborescence peut être décomposée en sous-arborescences, appelées schémas, chacune étant composée d'une racine et des fils de la racine. Les sommets racines de schémas sont des noeuds.
plusieurs corpus. Par exemple pour une phrase, on pourra avoir les corpus : articles, noms, adjectifs, verbes…Cette arborescence peut être décomposée en sous-arborescences, appelées schémas, chacune étant composée d'une racine et des fils de la racine. Les sommets racines de schémas sont des noeuds.
A chaque item du corpus peuvent être associés un ou plusieurs attributs. Par exemple pour un mot d'une phrase, on pourra avoir 2 attributs : le genre et le nombre. Pour un vers d'un poème : la rime ou le nombre de pieds. Un attribut a des valeurs. Par exemple, pour l'attribut genre, ses valeurs seront : m (masculin),f (féminin) ; pour le vers, il pleuvait fort sur la grand route , une valeur de la rime sera oute.
La structure de production est une arborescence dont les feuilles, sommets sans fils, correspondent aux items (mots, vers, phrases,…) tirés au hasard dans un ou plusieurs corpus. Par exemple pour une phrase, on pourra avoir les corpus : articles, noms, adjectifs, verbes…Cette arborescence peut être décomposée en sous-arborescences, appelées schémas, chacune étant composée d'une racine et des fils de la racine. Les sommets racines de schémas sont des noeuds.
La structure de production est une arborescence dont les feuilles, sommets sans fils, correspondent aux items (mots, vers, phrases,…) tirés au hasard dans un ou plusieurs corpus. Par exemple pour une phrase, on pourra avoir les corpus : articles, noms, adjectifs, verbes…Cette arborescence peut être décomposée en sous-arborescences, appelées schémas, chacune étant composée d'une racine et des fils de la racine. Les sommets racines de schémas sont des noeuds.
Pour la compréhension du lecteur de cet article, il est important de souligner que la conception et l'utilisation de CAVF et LAPAL font intervenir trois personnages : l'informaticien fabrique ces logiciels, l' auteur, qui sera en général un non informaticien, écrit un "programme" permettant de produire un texte (phrase, poème, conte, petite annonce,...) obéissant à des contraintes choisies par lui-même (contraintes de structures et d'accords pour la phrase, contraintes de structures et de rimes pour le poème, etc) et l'utilisateur final est le lecteur qui exécute ce programme et produira des textes.
Pour la compréhension du lecteur de cet article, il est important de souligner que la conception et l'utilisation de CAVF et LAPAL font intervenir trois personnages : l'informaticien fabrique ces logiciels, l' auteur, qui sera en général un non informaticien, écrit un "programme" permettant de produire un texte (phrase, poème, conte, petite annonce,...) obéissant à des contraintes choisies par lui-même (contraintes de structures et d'accords pour la phrase, contraintes de structures et de rimes pour le poème, etc) et l'utilisateur final est le lecteur qui exécute ce programme et produira des textes.
La structure de production est une arborescence dont les feuilles, sommets sans fils, correspondent aux items (mots, vers, phrases,…) tirés au hasard dans un ou plusieurs corpus. Par exemple pour une phrase, on pourra avoir les corpus : articles, noms, adjectifs, verbes…Cette arborescence peut être décomposée en sous-arborescences, appelées schémas, chacune étant composée d'une racine et des fils de la racine. Les sommets racines de schémas sont des noeuds.
En 1998, Guy Chaty est élu président de l'ALAMO. De nouvelles versions disponibles sur internet, sont mises au point par des étudiants de maîtrise de l'université Paris XIII-Villetaneuse en 2002 et 2003 sous sa direction.
En 1998, Guy Chaty est élu président de l'ALAMO. De nouvelles versions disponibles sur internet, sont mises au point par des étudiants de maîtrise de l'université Paris XIII-Villetaneuse en 2002 et 2003 sous sa direction.
Pour la compréhension du lecteur de cet article, il est important de souligner que la conception et l'utilisation de CAVF et LAPAL font intervenir trois personnages : l'informaticien fabrique ces logiciels, l' auteur, qui sera en général un non informaticien, écrit un "programme" permettant de produire un texte (phrase, poème, conte, petite annonce,...) obéissant à des contraintes choisies par lui-même (contraintes de structures et d'accords pour la phrase, contraintes de structures et de rimes pour le poème, etc) et l'utilisateur final est le lecteur qui exécute ce programme et produira des textes.
Les premières versions de CAVF et LAPAL ne conviennent plus aux nouveaux systèmes d'exploitation. Il faut donc en créer de nouvelles compatibles avec ces derniers et qui soient exploitables sur internet, répondant ainsi à l'arrivée du numérique en tout lieu.
Les premières versions de CAVF et LAPAL ne conviennent plus aux nouveaux systèmes d'exploitation. Il faut donc en créer de nouvelles compatibles avec ces derniers et qui soient exploitables sur internet, répondant ainsi à l'arrivée du numérique en tout lieu.
En 1998, Guy Chaty est élu président de l'ALAMO. De nouvelles versions disponibles sur internet, sont mises au point par des étudiants de maîtrise de l'université Paris XIII-Villetaneuse en 2002 et 2003 sous sa direction.
Les premières versions de CAVF et LAPAL ne conviennent plus aux nouveaux systèmes d'exploitation. Il faut donc en créer de nouvelles compatibles avec ces derniers et qui soient exploitables sur internet, répondant ainsi à l'arrivée du numérique en tout lieu.
d'images de synthèse exploitant le langage IKOGRAPH, dans une réalisation de Sabine Porada et de l'équipe LAMI (Laboratoire de recherche en Architecture, Méthodologie de la conception et Infographie).
d'images de synthèse exploitant le langage IKOGRAPH, dans une réalisation de Sabine Porada et de l'équipe LAMI (Laboratoire de recherche en Architecture, Méthodologie de la conception et Infographie).
point d'algorithmes réellement interactifs "intelligents", c’est-à-dire permettant à l’utilisateur de créer lui-même un programme de création nous obligeait à concevoir, une méthodologie nouvelle, de niveau supérieur : un véritable langage-auteur. La mise au point de ce concept occupa les années 1984 et 1985 et ces logiciels de création de textes furent baptisés littéraciels. Ces littéraciels furent respectivement SEL, CAVF, MAOTH et LAPAL, les trois derniers étant opérationnels.
point d'algorithmes réellement interactifs "intelligents", c’est-à-dire permettant à l’utilisateur de créer lui-même un programme de création nous obligeait à concevoir, une méthodologie nouvelle, de niveau supérieur : un véritable langage-auteur. La mise au point de ce concept occupa les années 1984 et 1985 et ces logiciels de création de textes furent baptisés littéraciels. Ces littéraciels furent respectivement SEL, CAVF, MAOTH et LAPAL, les trois derniers étant opérationnels.
Dans une première phase, des programmes de démonstration furent développés et présentés dans le cadre d'un certain nombre de manifestations parmi lesquelles on peut citer les expositions Les Immatériaux au Centre Georges Pompidou et Arts et Maths à la Cité des Sciences et de l'Industrie de La Villette. On peut distinguer :
Dans une première phase, des programmes de démonstration furent développés et présentés dans le cadre d'un certain nombre de manifestations parmi lesquelles on peut citer les expositions Les Immatériaux au Centre Georges Pompidou et Arts et Maths à la Cité des Sciences et de l'Industrie de La Villette. On peut distinguer :
Ces programmes fonctionnent toujours sur le site Alamo6 et on peut en voir des productions à la fin de cet article.
Ces programmes fonctionnent toujours sur le site Alamo et on peut en voir des productions à la fin de cet article.
Parmi les différentes sources de potentialité qu'il était naturel d'exploiter, c'est naturellement que nous nous sommes tournés vers Jean Meschinot (vers 1490) et Quirinus Kuhlmann (vers 1660), qui ont exploité très tôt les possibilités littéraires de la combinatoire. Raymond Queneau proposa ainsi, avec les Cent mille milliards de poèmes, un système de production "à la main", exploitant les possibilités offertes par l'impression de dix sonnets sur des feuilles découpées en (quatorze) languettes. Très vite des informaticiens proposèrent des versions sur ordinateur qui amélioraient l'efficacité du travail combinatoire du lecteur.
Dès la création du Centre Georges Pompidou, les pouvoirs publics avaient senti la nécessité d'encourager les créateurs dans leur effort pour acquérir la maîtrise des technologies nouvelles. Ce fut d'ailleurs l’objet du colloque organisé conjointement par le Ministère de la Culture et le Ministère de la Recherche et de la Technologie, en 1982, et où fut annoncée officiellement la fondation de l'ALAMO
Dès la création du Centre Georges Pompidou, les pouvoirs publics avaient senti la nécessité d'encourager les créateurs dans leur effort pour acquérir la maîtrise des technologies nouvelles. Ce fut d'ailleurs l’objet du colloque organisé conjointement par le Ministère de la Culture et le Ministère de la Recherche et de la Technologie, en 1982, et où fut annoncée officiellement la fondation de l'ALAMO.
C'est ce qui conduisit Paul Braffort et Jacques Roubaud à proposer, en juillet 1981, la création d'un groupe nouveau, se consacrant exclusivement au couple "Littérature/Informatique": l'ALAMO (Atelier de Littérature Assistée par la Mathématique et les Ordinateurs) où se retrouveraient des oulipiens, mais aussi d'autres écrivains, des enseignants et des chercheurs intéressés par la linguistique, l'Intelligence Artificielle ou la pédagogie.
C'est ce qui conduisit Paul Braffort et Jacques Roubaud à proposer, en juillet 1981, la création d'un groupe nouveau, se consacrant exclusivement au couple Littérature/Informatique": l'ALAMO (Atelier de Littérature Assistée par la Mathématique et les Ordinateurs) où se retrouveraient des oulipiens, mais aussi d'autres écrivains, des enseignants et des chercheurs intéressés par la linguistique, l'Intelligence Artificielle ou la pédagogie.
d'un schéma commence par un épisode interactif au cours duquel des choix sont proposés au lecteur. A la fin de cet épisode, un chemin aura été choisi dans le graphe associé au schéma. L'épisode de production fera alors apparaître les textes associés aux sommets ainsi sélectionnés dans le graphe. La conception du schéma comprend la détermination du graphe (en explicitant les successeurs d'un sommet), puis la spécification des informations associées aux sommets : énoncé des choix et des questions, textes à produire. CAVF a été conçu par Paul Braffort et réalisé par Eric Joncquel.
Il existait désormais un grand nombre de lieux où la possibilité était offerte au public de participer à des activités de création. Les ateliers de Villeneuve-lez-Avignon, d'Élancourt, de Sommières, de Saint-Quentin, etc... ont permis de mettre à l'épreuve nos principes et nos méthodes.
De nombreux ateliers ont suivi. Une expérience particulièrement intéressante a été conduite, dans cet esprit, à l'Université de Chicago: Josiane Joncquel a utilisé CAVF et MAOTH dans son enseignement du français langue étrangère, en particulier avec des étudiants de niveau "avancé" (Advanced French 213): pour ne donner qu'un exemple; grâce à MAOTH, les étudiants ont étudié la structure de paragraphes de Flaubert, de phrases complexes de Proust, et vérifié leurs acquis en créant des textes de même structures, avec leur propre lexique ou un lexique emprunté à un autre auteur français. Parallèlement, nous avons mené des ateliers d'écriture, avec une version anglaise des littéraciels, dans le cadre de la formation continue de la même université,
Les applications informatiques que Marcel Bénabou et Paul Braffort avaient imaginé, dans le domaine des procédures combinatoires, furent présentées "en attraction" à l'occasion des stages que l'Oulipo organisait chaque année à la Chartreuse de Villeneuve-lez- Avignon, dans le cadre de la Maison du Livre et des Mots. Mais une confusion risquait de s'introduire dans l'esprit du public entre les activités oulipiennes et certaines expériences informatiques qui n'étaient pas liées directement au projet oulipien.
Les applications informatiques que Marcel Bénabou et Paul Braffort avaient imaginé, dans le domaine des procédures combinatoires, furent présentées "en attraction" à l'occasion des stages que l'Oulipo organisait chaque année à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, dans le cadre de la Maison du Livre et des Mots. Mais une confusion risquait de s'introduire dans l'esprit du public entre les activités oulipiennes et certaines expériences informatiques qui n'étaient pas liées directement au projet oulipien.
Parmi les différentes sources de potentialité qu'il était naturel d'exploiter, c'est naturellement que nous nous sommes tournés vers Jean Meschinot (vers 1490) et Quirinus Kuhlmann (vers 1660), qui ont exploité très tôt les possibilités littéraires de la combinatoire. Raymond Queneau proposa ainsi, avec les Cent mille milliards de poèmes, un système de production "à la main", exploitant les possibilités offertes par l'impression de dix sonnets sur des feuilles découpées en (quatorze) languettes. Très vite des informaticiens proposèrent des versions sur ordinateur qui amélioraient l'efficacité du travail combinatoire du lecteur.
Parmi les différentes sources de potentialité qu'il était naturel d'exploiter, c'est naturellement que nous nous sommes tournés vers Jean Meschinot (vers 1490) et Quirinus Kuhlmann (vers 1660), qui ont exploité très tôt les possibilités littéraires de la combinatoire. Raymond Queneau proposa ainsi, avec les Cent mille milliards de poèmes, un système de production "à la main", exploitant les possibilités offertes par l'impression de dix sonnets sur des feuilles découpées en (quatorze) languettes. Très vite des informaticiens proposèrent des versions sur ordinateur qui amélioraient l'efficacité du travail combinatoire du lecteur.
Parmi les différentes sources de potentialité qu'il était naturel d'exploiter, c'est naturellement que nous nous sommes tournés vers Jean Meschinot (vers 1490) et Quirinus Kuhlmann (vers 1660), qui ont exploité très tôt les possibilités littéraires de la combinatoire. Raymond Queneau proposa ainsi, avec les Cent mille milliards de poèmes, un système de production "à la main", exploitant les possibilités offertes par l'impression de dix sonnets sur des feuilles découpées en (quatorze) languettes. Très vite des informaticiens proposèrent des versions sur ordinateur qui amélioraient l'efficacité du travail combinatoire du lecteur.
Les applications informatiques que Marcel Bénabou et Paul Braffort avaient imaginé, dans le domaine des procédures combinatoires, furent présentées "en attraction" à l'occasion des stages que l'Oulipo organisait chaque année à la Chartreuse de Villeneuve-lez- Avignon, dans le cadre de la Maison du Livre et des Mots. Mais une confusion risquait de s'introduire dans l'esprit du public entre les activités oulipiennes et certaines expériences informatiques qui n'étaient pas liées directement au projet oulipien.
Les applications informatiques que Marcel Bénabou et Paul Braffort avaient imaginé, dans le domaine des procédures combinatoires, furent présentées "en attraction" à l'occasion des stages que l'Oulipo organisait chaque année à la Chartreuse de Villeneuve-lez- Avignon, dans le cadre de la Maison du Livre et des Mots. Mais une confusion risquait de s'introduire dans l'esprit du public entre les activités oulipiennes et certaines expériences informatiques qui n'étaient pas liées directement au projet oulipien.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue1. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc...) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs "plagiaires par anticipation" s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc...) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs "plagiaires par anticipation" s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales.
De nombreux ateliers ont suivi. Une expérience particulièrement intéressante a été conduite, dans cet esprit, à l'Université de Chicago: Josiane Joncquel a utilisé CAVF et MAOTH dans son enseignement du français langue étrangère, en particulier avec des étudiants de niveau "avancé" (Advanced French 213): pour ne donner qu'un exemple; grâce à MAOTH, les étudiants ont étudié la structure de paragraphes de Flaubert, de phrases complexes de Proust, et vérifié leurs acquis en créant des textes de même structures, avec leur propre lexique ou un lexique emprunté à un autre auteur français. Parallèlement, nous avons mené des ateliers d'écriture, avec une version anglaise des littéraciels, dans le cadre de la formation continue de la même université,
Anne Dicky.
conception du modèle comprend la spécification du moule, des lexiques et des contraintes. MAOTH a été conçu par Paul Braffort et Josiane Joncquel-Patris et réalisé par
Il existait désormais un grand nombre de lieux où la possibilité était offerte au public de participer à des activités de création. Les ateliers de Villeneuve-lez-Avignon, d'Élancourt, de Sommières, de Saint-Quentin, etc... ont permis de mettre à l'épreuve nos principes et nos méthodes.
schémas de contes semblables au Conte des petits pois de Raymond Queneau. L'exploitation d'un schéma commence par un épisode interactif au cours duquel des choix sont proposés au lecteur. A la fin de cet épisode, un chemin aura été choisi dans le graphe associé au schéma. L'épisode de production fera alors apparaître les textes associés aux sommets ainsi sélectionnés dans le graphe. La conception du schéma comprend la détermination du graphe (en explicitant les successeurs d'un sommet), puis la spécification des informations associées aux sommets : énoncé des choix et des questions, textes à produire. CAVF a été conçu par Paul Braffort et réalisé par Eric Joncquel.
d'un schéma commence par un épisode interactif au cours duquel des choix sont proposés au lecteur. A la fin de cet épisode, un chemin aura été choisi dans le graphe associé au schéma. L'épisode de production fera alors apparaître les textes associés aux sommets ainsi sélectionnés dans le graphe. La conception du schéma comprend la détermination du graphe (en explicitant les successeurs d'un sommet), puis la spécification des informations associées aux sommets : énoncé des choix et des questions, textes à produire. CAVF a été conçu par Paul Braffort et réalisé par Eric Joncquel.
conception du modèle comprend la spécification du moule, des lexiques et des contraintes. MAOTH a été conçu par Paul Braffort et Josiane Joncquel-Patris et réalisé par Anne Dicky.
A l'occasion de l'exposition Ars Technica Première, organisée en novembre 1992 par la Cité des Sciences et de l'Industrie à La Villette, nous avons présenté une maquette
A l'occasion de l'exposition Ars Technica Première, organisée en novembre 1992 par la Cité des Sciences et de l'Industrie à La Villette, nous avons présenté une maquette
Genève, chaque site utilisant les littéraciels de l'ALAMO ou exploitant des systèmes locaux de traitement de texte. Cette réalisation a reçu le "Faust d'or" 1988 pour le langage.
Genève, chaque site utilisant les littéraciels de l'ALAMO ou exploitant des systèmes locaux de traitement de texte. Cette réalisation a reçu le "Faust d'or" 1988 pour le langage.
A l'occasion de l'exposition Ars Technica Première, organisée en novembre 1992 par la Cité des Sciences et de l'Industrie à La Villette, nous avons présenté une maquette intitulée COSMICOM-X visant à intégrer, dans un système multimedia de type CAVF, un algorithme de production de textes saisis dans l'oeuvre d'Italo Calvino et un générateur d'images de synthèse exploitant le langage IKOGRAPH, dans une réalisation de Sabine Porada et de l'équipe LAMI (Laboratoire de recherche en Architecture, Méthodologie de la conception et Infographie).
La grande généralité des procédures utilisées par nos littéraciels, en particulier par LAPAL, a permis leur utilisation dans des contextes linguistiques divers. C'est ce qui a conduit à la constitution de groupes du type ALAMO dans plusieurs pays tels que ALAMOUSA aux Etats-Unis et TEANO en Italie.
La grande généralité des procédures utilisées par nos littéraciels, en particulier par LAPAL, a permis leur utilisation dans des contextes linguistiques divers. C'est ce qui a conduit à la constitution de groupes du type ALAMO dans plusieurs pays tels que ALAMOUSA aux Etats-Unis et TEANO en Italie.
Une expérience à grande échelle a été réalisée en octobre 1988 dans le cadre de FAUST (Forum des Arts de l'Univers Scientifique et Technique), s'inspirant de l'expérience américaine "Invisible Seattle". Ce projet, baptisé RIALT (Réseau International d'Activités Littéraires Télématiques), et réalisé par Eric Joncquel, a relié pendant six jours des équipes rassemblées autours de terminaux informatiques à Toulouse, Paris, Liège, Chicago et Genève, chaque site utilisant les littéraciels de l'ALAMO ou exploitant des systèmes locaux de traitement de texte. Cette réalisation a reçu le "Faust d'or" 1988 pour le langage.
De nombreux ateliers ont suivi. Une expérience particulièrement intéressante a été conduite, dans cet esprit, à l'Université de Chicago: Josiane Joncquel a utilisé CAVF et MAOTH dans son enseignement du français langue étrangère, en particulier avec des étudiants de niveau "avancé" (Advanced French 213): pour ne donner qu'un exemple; grâce à MAOTH, les étudiants ont étudié la structure de paragraphes de Flaubert, de phrases complexes de Proust, et vérifié leurs acquis en créant des textes de même structures, avec leur propre lexique ou un lexique emprunté à un autre auteur français. Parallèlement, nous avons mené des ateliers d'écriture, avec une version anglaise des littéraciels, dans le cadre de la formation continue de la même université,
De nombreux ateliers ont suivi. Une expérience particulièrement intéressante a été conduite, dans cet esprit, à l'Université de Chicago: Josiane Joncquel a utilisé CAVF et MAOTH dans son enseignement du français langue étrangère, en particulier avec des étudiants de niveau "avancé" (Advanced French 213): pour ne donner qu'un exemple; grâce à MAOTH, les étudiants ont étudié la structure de paragraphes de Flaubert, de phrases complexes de Proust, et vérifié leurs acquis en créant des textes de même structures, avec leur propre lexique ou un lexique emprunté à un autre auteur français. Parallèlement, nous avons mené des ateliers d'écriture, avec une version anglaise des littéraciels, dans le cadre de la formation continue de la même université.
La grande généralité des procédures utilisées par nos littéraciels, en particulier par LAPAL, a permis leur utilisation dans des contextes linguistiques divers. C'est ce qui a conduit à la constitution de groupes du type ALAMO dans plusieurs pays tels que ALAMOUSA aux Etats-Unis et TEANO en Italie.
Il existait désormais un grand nombre de lieux où la possibilité était offerte au public de participer à des activités de création. Les ateliers de Villeneuve-lez-Avignon, d'Élancourt, de Sommières, de Saint-Quentin, etc... ont permis de mettre à l'épreuve nos principes et nos méthodes.
Il existait désormais un grand nombre de lieux où la possibilité était offerte au public de participer à des activités de création. Les ateliers de Villeneuve-lez-Avignon, d'Élancourt, de Sommières, de Saint-Quentin, etc... ont permis de mettre à l'épreuve nos principes et nos méthodes.
De nombreux ateliers ont suivi. Une expérience particulièrement intéressante a été conduite, dans cet esprit, à l'Université de Chicago: Josiane Joncquel a utilisé CAVF et MAOTH dans son enseignement du français langue étrangère, en particulier avec des étudiants de niveau "avancé" (Advanced French 213): pour ne donner qu'un exemple; grâce à MAOTH, les étudiants ont étudié la structure de paragraphes de Flaubert, de phrases complexes de Proust, et vérifié leurs acquis en créant des textes de même structures, avec leur propre lexique ou un lexique emprunté à un autre auteur français. Parallèlement, nous avons mené des ateliers d'écriture, avec une version anglaise des littéraciels, dans le cadre de la formation continue de la même université,
Il existait désormais un grand nombre de lieux où la possibilité était offerte au public de participer à des activités de création. Les ateliers de Villeneuve-lez-Avignon, d'Élancourt, de Sommières, de Saint-Quentin, etc... ont permis de mettre à l'épreuve nos principes et nos méthodes.
LAPAL a été conçu et réalisé par Anne Dicky.
supplémentaires apportant de nouvelles et importantes fonctionnalités : gestion de dictionnaire, analyse syntaxique, contrôle sémantique et pragmatique, etc...
supplémentaires apportant de nouvelles et importantes fonctionnalités : gestion de dictionnaire, analyse syntaxique, contrôle sémantique et pragmatique, etc... LAPAL a été conçu et réalisé par Anne Dicky.
MAOTH a été conçu par Paul Braffort et Josiane Joncquel-Patris et réalisé par Anne Dicky.
MAOTH a été conçu par Paul Braffort et Josiane Joncquel-Patris et réalisé par Anne Dicky.
schémas de contes semblables au Conte des petits pois de Raymond Queneau. L'exploitation d'un schéma commence par un épisode interactif au cours duquel des choix sont proposés au lecteur. A la fin de cet épisode, un chemin aura été choisi dans le graphe associé au schéma. L'épisode de production fera alors apparaître les textes associés aux sommets ainsi sélectionnés dans le graphe. La conception du schéma comprend la détermination du graphe (en explicitant les successeurs d'un sommet), puis la spécification des informations associées aux sommets : énoncé des choix et des questions, textes à produire. CAVF a été conçu par Paul Braffort et réalisé par Eric Joncquel.
occupa les années 1984 et 1985 et ces logiciels de création de textes furent baptisés littéraciels. Ces littéraciels furent respectivement SEL, CAVF, MAOTH et LAPAL, les trois derniers étant opérationnels.
occupa les années 1984 et 1985 et ces logiciels de création de textes furent baptisés littéraciels. Ces littéraciels furent respectivement SEL, CAVF, MAOTH et LAPAL, les trois derniers étant opérationnels.
schémas de contes semblables au Conte des petits pois de Raymond Queneau. L'exploitation d'un schéma commence par un épisode interactif au cours duquel des choix sont proposés au lecteur. A la fin de cet épisode, un chemin aura été choisi dans le graphe associé au schéma. L'épisode de production fera alors apparaître les textes associés aux sommets ainsi sélectionnés dans le graphe. La conception du schéma comprend la détermination du graphe (en explicitant les successeurs d'un sommet), puis la spécification des informations associées aux sommets : énoncé des choix et des questions, textes à produire. CAVF a été conçu par Paul Braffort et réalisé par Eric Joncquel.
schémas de contes semblables au Conte des petits pois de Raymond Queneau. L'exploitation d'un schéma commence par un épisode interactif au cours duquel des choix sont proposés au lecteur. A la fin de cet épisode, un chemin aura été choisi dans le graphe associé au schéma. L'épisode de production fera alors apparaître les textes associés aux sommets ainsi sélectionnés dans le graphe. La conception du schéma comprend la détermination du graphe (en explicitant les successeurs d'un sommet), puis la spécification des informations associées aux sommets : énoncé des choix et des questions, textes à produire. CAVF a été conçu par Paul Braffort et réalisé par Eric Joncquel.
Ces programmes fonctionnent toujours sur le site Alamo6 et on peut en voir des productions à la fin de cet article.
Mais il devenait de plus en plus clair que la construction de programmes ad hoc, "au coup par coup" n'était pas efficace. Par ailleurs, il devenait évident que la mise au point d'algorithmes réellement interactifs "intelligents", c’est-à-dire permettant à l’utilisateur de créer lui-même un programme de création nous obligeait à concevoir, une méthodologie nouvelle, de niveau supérieur : un véritable langage-auteur. La mise au point de ce concept occupa les années 1984 et 1985 et ces logiciels de création de textes furent baptisés littéraciels. Ces littéraciels furent respectivement SEL, CAVF, MAOTH et LAPAL, les trois derniers étant opérationnels.
on peut citer les expositions "Les Immatériaux" au Centre Georges Pompidou et "Arts et Maths" à la Cité des Sciences et de l'Industrie de La Villettte. On peut distinguer :
choisies et pour lesquelles une grande variété d'agencements est possible : Les litanies de la Vierge, le XLIème Baiser d'amour de Quirinus Kuhlmann (1651-1689), Les cent mille milliards de poèmes de Queneau, Les dizains de Bénabou. Les triolets de Braffort.
Benabou sous le titre générique TALC (Traitement Automatique du Langage Cuit), qui mettent en jeu une technique abstraction/substitution : Locutions introuvables, Alexandrins greffés, Aphorismes à votre façon, Rimbaudelaire.
on peut citer les expositions Les Immatériaux au Centre Georges Pompidou et Arts et Maths à la Cité des Sciences et de l'Industrie de La Villette. On peut distinguer :
Les applications informatiques que Marcel Bénabou et Paul Braffort avaient imaginé, dans le domaine des procédures combinatoires, furent présentées "en attraction" à l'occasion des stages que l'Oulipo organisait chaque année à la Chartreuse de Villeneuve-lez- Avignon, dans le cadre de la Maison du Livre et des Mots. Mais une confusion risquait de s'introduire dans l'esprit du public entre les activités oulipiennes et certaines expériences informatiques qui n'étaient pas liées directement au projet oulipien.
C'est ce qui conduisit Paul Braffort et Jacques Roubaud à proposer, en juillet 1981, la création d'un groupe nouveau, se consacrant exclusivement au couple "Littérature/Informatique": l'ALAMO (Atelier de Littérature Assistée par la Mathématique et les Ordinateurs) où se retrouveraient des oulipiens, mais aussi d'autres écrivains, des enseignants et des chercheurs intéressés par la linguistique, l'Intelligence Artificielle ou la pédagogie.
Dès la création du Centre Georges Pompidou, les pouvoirs publics avaient senti la nécessité d'encourager les créateurs dans leur effort pour acquérir la maîtrise des technologies nouvelles. Ce fut d'ailleurs l’objet du colloque organisé conjointement par le Ministère de la Culture et le Ministère de la Recherche et de la Technologie, en 1982, et où fut annoncée officiellement la fondation de l'ALAMO
Dans une première phase, des programmes de démonstration furent développés et présentés dans le cadre d'un certain nombre de manifestations parmi lesquelles on peut citer les expositions "Les Immatériaux" au Centre Georges Pompidou et "Arts et Maths" à la Cité des Sciences et de l'Industrie de La Villettte. On peut distinguer :
choisies et pour lesquelles une grande variété d'agencements est possible : Les litanies de la Vierge, le XLIème Baiser d'amour de Quirinus Kuhlmann (1651-1689), Les cent mille milliards de poèmes de Queneau, Les dizains de Bénabou. Les triolets de Braffort.
Benabou sous le titre générique TALC (Traitement Automatique du Langage Cuit), qui mettent en jeu une technique abstraction/substitution : Locutions introuvables, Alexandrins greffés, Aphorismes à votre façon, Rimbaudelaire.
L'histoire de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est bien connue1. Pour ses fondateurs (Raymond Queneau et François Le Lionnais), il s'agissait de réunir écrivains et mathématiciens intéressés par les problèmes de création littéraire sous contrainte. L'écriture sous contrainte, on le sait, remonte à la plus haute antiquité (lipogrammes, palindromes, etc...) mais les oulipiens, tout en rendant hommage à leurs "plagiaires par anticipation" s'efforcèrent de définir, puis d'inventer de nouvelles formes qui utiliseraient, autant que possible, des structures mathématiques non triviales. Parmi les différentes sources de potentialité qu'il était naturel d'exploiter, c'est naturellement que nous nous sommes tournés vers Jean Meschinot (vers 1490) et Quirinus Kuhlmann (vers 1660), qui ont exploité très tôt les possibilités littéraires de la combinatoire. Raymond Queneau proposa ainsi, avec les Cent mille milliards de poèmes, un système de production "à la main", exploitant les possibilités offertes par l'impression de dix sonnets sur des feuilles découpées en (quatorze) languettes. Très vite des informaticiens proposèrent des versions sur ordinateur qui amélioraient l'efficacité du travail combinatoire du lecteur.
Créé en 1981 par Paul Braffort et Jacques Roubaud comme prolongement informatique de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle créé par Raymond Queneau et François Le Lionnais dans les années 1960).
Créé en 1981 par Paul Braffort et Jacques Roubaud comme prolongement informatique de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) créé par Raymond Queneau et François Le Lionnais dans les années 1960).
Cr en 1981 par Paul Braffort et Jacques Roubaud comme prolongement informatique de l'OULIPO (OUvroir de LIttrature POtentielle cr par Raymond Queneau et Franois Le Lionnais dans les annes 1960).
Créé en 1981 par Paul Braffort et Jacques Roubaud comme prolongement informatique de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle créé par Raymond Queneau et François Le Lionnais dans les années 1960).
Cr en 1981 par Paul Braffort et Jacques Roubaud comme prolongement informatique de l'OULIPO (OUvroir de LIttrature POtentielle cr par Raymond Queneau et Franois Le Lionnais dans les annes 1960).